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Anne Coste (Les Frangines) : "La liberté, il faut aller la chercher."

Photo du rédacteur: Samuel MassiliaSamuel Massilia

Leur nouvel album Poèmes est un retour aux sources après le titre Demain dès l'aube sorti en 2015. Les Frangines donnent un nouvel accès à la poésie, une invitation rafraîchissante à vivre son intériorité portée par des mélodies douces et profondes. La belle énergie de ses sœurs de cœur continue de nous transporter vers des ondes positives. Rencontre avec Anne Coste, l'une des Frangines.



« Anne, quelle présentation ferais-tu de votre nouvel album, Poèmes, sorti en mai dernier ?

Il est acoustique. On a travaillé cet album en studio avec un pianiste, un violoncelliste, un batteur, un bassiste et un guitariste. Qu’avec des instruments ! Ça a été une vraie thérapie pour nous de faire de la musique pure. Les poèmes choisis répondent à une musicalité, donc on a essayé de respecter au maximum le texte et le rythme avec une interprétation subjective et féminine. On l’a fait à l’intuition.


Liberté, le poème de Paul Éluard, ouvre l’album. Qu’est-ce qu’il y a de plus libre en toi, Anne ?

Bonne question. Pour moi, la liberté, il faut aller la chercher, tout le temps. Plein de choses ne nous rendent pas libres, comme le regard des autres, par exemple. D’avoir eu des enfants récemment, je pense que ça m’a rendu libre de pas mal de carcans. Les enfants nous apprennent à vivre le moment présent, à lâcher prise, ce qui n’est pas évident au début. Je suis maintenant beaucoup plus détaché grâce à eux.



D’où te vient cet amour pour la poésie ?

Depuis toute petite, je lis beaucoup. J’ai adoré m’évader avec la lecture, apprendre grâce aux livres. Dans mon enfance, il n’y avait pas encore les téléphones, les écrans. J’ai alors appris à m’ennuyer, à créer. C’est sain et beau.


Que ressentais-tu à leurs lectures ?

C’est surtout l’impression d'en apprendre plus sur le monde, la géographie, l’histoire, la culture, les émotions humaines, les sentiments, qui me revient. Plus tard, j’ai adoré lire Balzac ou la littérature russe avec Nicolas Gogol. Des auteurs ont traversé les siècles et en les lisant, on se rend compte qu’on traverse les mêmes combats. Lire permet aussi de prendre beaucoup de recul.

Quels sont vos prochains projets avec Les Frangines ?

Pour l’instant, l’idée est de faire voyager Poèmes le plus loin possible, à travers la scène, notamment. On va voir où il nous mène. On a encore des choses à raconter en musique.


Pour conclure cet entretien, aurais-tu une citation fétiche à me délivrer ?

Oui, un poème de Victor Hugo qu’on a mis en musique : « Aimons toujours, aimons encore. Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit. L’amour, c’est le cri de l’aurore, l’amour c’est l’hymne de la nuit. »

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