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Déborah Grall, tout donner au présent !

Née dans une famille d'artistes, Déborah Grall a hérité de la culture et du cinéma. Alors qu'elle s'initie pour la première fois devant les caméras de son papa, Déborah apprend le métier d'actrice dès l'âge de 17 ans, le bac en poche, chez Eva Saint Paul. Mais sa rencontre avec Tanya Lopert va la motiver plus que jamais à faire ce métier, à enfiler des rôles taillés pour elle. Grande admiratrice des acteurs anglais et de la vie anglo-saxonne, elle rêve de tourner du côté de Londres après une expérience inoubliable avec Clint Eastwood. Rencontre avec Déborah Grall, tout donner au présent !

© James Weston

« On te retrouve actuellement dans la série de France 2 La Garçonne dans laquelle tu campes Kiki de Montparnasse. Quelle a été ta préparation pour devenir cette figure emblématique des Années folles ?

Dans la série, le personnage n'est pas vraiment développé autour de sa vie. Je sentais une grande liberté avec le costume, la coiffure, le maquillage qui m'ont aidé à incarner totalement Kiki de Montparnasse. Tout ce que j’ai lu sur elle, c'était plus pour alimenter mon interprétation. Je n’avais pas d’énormes enjeux dramatiques à défendre dans la série. Mais ce rôle n'était que du plaisir.


J'ai déjà joué au XIXème siècle donc début de XXème c'était facile pour moi (rires). Quand on tourne, on sait qu'on est entouré d'acteurs qui jouent la même situation et la même époque que vous. Les costumes et les décors sont là, c'est comme si on faisait un retour en arrière dans le passé. Pour l'avoir vécu avec Maison Close, on était vraiment en immersion dans ce bordel pendant plusieurs mois. Je savais que cette expérience allait être réjouissante.


J'ai reçu des messages d'amis et de la famille mais je ne lis pas les réactions sur les réseaux sociaux. Ça me fait peur, les gens sont tellement violents donc si je lis le moindre truc violents je peux mettre trois semaines à m'en remettre.


© Christophe BRACHET - Mother Production - FTV

Ces jours-ci tu joues coup double en foulant les planches du Centre National de Création d'Orléans avec Mademoiselle Julie. De quoi parle cette pièce ?

C'est un boulevard ! Non je plaisante (rires). On commence, je l'espère, la première mardi. Je croise les doigts pour que la culture ne soit pas encore affectée, on aurait du mal à s'en remettre. On est contents de faire des projets même si c'est au jour le jour. Je répète encore jusqu'à mardi mais j’ai l’impression que cette première date est dans deux ans.


Mademoiselle Julie est une pièce suédoise dramatique datant de 1889 qui se passe dans la nuit de la Saint-Jean, une nuit festive dans les pays nordiques autour de la fertilité.