Diane Dassigny, d'un univers à l'autre !
Dernière mise à jour : 30 juin 2020
La musique et la comédie sont ses deux jambes, Diane Dassigny est une artiste enivrante qui gravite entre le cinéma et la chanson. Lieutenant dans « Julie Lescaut », c'est dans la peau de Jessica Kancel que le public s'attache à elle dans la série « Profilage ». Rencontre avec Diane Dassigny, d'un univers à l'autre !

« À l'âge de six ans, vous faites vos armes au Conservatoire avant d'entrer à l'École des Enfants du Spectacle. Qu'est-ce qui vous a poussé à apprendre les métiers artistiques aussi tôt ?
Ma maman était comédienne et elle a arrêté de travailler pour m’élever. Très tôt, elle m'emmenait voir des pièces de théâtre et des comédies musicales. Je pense que c'est de là que c'est venu. J'ai eu mon bac à seize ans, et ensuite j'ai rejoint l'Ecole Périmony. Je me suis inscrite à la FAC de philosophie à La Sorbonne et parallèlement j'ai pu faire mon école d'Art Dramatique.
Vous décrochez votre premier rôle dans « La colline aux mille enfants » avec Guillaume Canet et Benoît Magimel. Comment vous sentiez-vous sur le plateau de tournage ?
J'ai tourné dans ce film quand j'étais encore au lycée. J'avais déjà fait un court-métrage et c'est la même directrice de casting qui m'a rappelée pour « La colline aux mille enfants ». C'était un film magnifique, inspiré d'une histoire vraie, qui se passe pendant la Seconde Guerre mondiale où j’incarnais la fille du pasteur Trocmé.

Jean-Claude Brialy, qui vous a remarquée au cours d'art dramatique Périmony, vous offre l'occasion d'être sur les planches de théâtre avec la pièce « On ne badine pas avec l'amour ».
Pour mettre en scène cette pièce, il recherchait des comédiens qui avaient le vrai âge des rôles. Il m’a choisie pour jouer Rosette, et c'était incroyable. On a fait plein de festivals, on a même joué sur un bateau de croisière, c'était génial ! J'ai choisi ce métier pour être sur scène, l'image est venue après même si aujourd'hui j'aime autant l'un que l'autre. Au départ, la scène est ce qui me faisait le plus vibrer. Toute petite, je me souviens que ma mère m'avait emmenée voir une pièce de Sophocle, la salle s'était à moitié endormie, et moi j'étais fascinée, les yeux écarquillés, nous sommes restées jusqu'à la fin.
Quand je ne suis pas sur scène, je suis malheureuse (rires). Il y a quelque chose qui nous dépasse. Je trouve qu'il est plus facile de laisser sa vraie personnalité de côté quand on est sur scène. Sur un plateau de tournage, entre les prises, on redevient nous-mêmes. Je suis une personne assez angoissée et timide dans la vie, et sur scène j’ai l’impression d’être mon inverse. C'est une sensation très agréable.