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Photo du rédacteurSamuel Massilia

Ehla, une artiste autodidacte et passionnée !

En grandissant dans une famille qui respire la musique, Ehla compose ses premiers morceaux très jeunes avec les moyens du bord. la voix douce et au flow méditerranéen, Ehla est une chanteuse sincère qui fait de ses failles une force. Solaire et authentique, elle prépare son premier album et espère pouvoir retrouver la scène et son public très rapidement. Rencontre avec Ehla, une artiste autodidacte et passionnée !

© Élodie Daguin

« Récemment, tu as sorti ton deuxième EP « Pas d’Ici » dans lequel tu parles de Paris et de la Provence dont tu es originaire. Comment s’est passée ton arrivée dans la capitale ?

J’étais très heureuse de découvrir cette ville, elle m’a émerveillée très vite, et cela continue aujourd'hui. J’ai cependant mis du temps à prendre mes marques vis-à-vis des autres, à comprendre les codes parisiens ; je me sentais différente, on me rappelait souvent que j’avais « trop » l’accent du sud, que je souriais trop, trop émotive… tout était trop (rires) ça a été la partie la plus complexe à gérer. Mais musicalement, Paris m’a pris sous son aile et m’a clairement permis de commencer à vivre mon rêve…


Dans ton clip « L’Antidote », tu emploies des mots forts pour témoigner ton envie d’exister en tant que chanteuse. Comment est née ton gout pour la musique ?

C’est de famille à vrai dire, mes parents ont toujours écouté beaucoup de musique. Ma mère m’a fait découvrir Nougaro, Véronique Sanson… et mon père la Motown. Très vite la musique a pris une place importante dans ma vie, mon père joue de la guitare et de la basse et il m’a transmis sa passion pour la composition.



À partir de quel âge as-tu fait tes premières compositions ?

Vers l’âge de 15 ans, d’abord en anglais puis je me suis dirigée vers le Français et je ne l’ai plus lâché. Je créais mes morceaux sur le bureau de mes parents dans l’entrée de notre maison, avec un micro oldschool - destiné aux jeux vidéo initialement - et mon synthétiseur (rires). C’est très vite devenu mon exutoire, ma bulle à moi…


Quand on écoute tes morceaux, on a l’impression que tu ne te donne pas de règles ni de codes. C’est une envie de ta part ?

Totalement, de manière générale dans la vie j’ai du mal avec les ordres, les codes, les cases. Alors dans ma musique c’est mon maître mot. Cet EP il est d’une sincérité et d’une liberté absolue, je ne sais pas réellement où l’on me positionne : certainement entre le RnB et la chanson française, cela me va très bien ! Mais au fond je fais du Ehla.


© Élodie Daguin

Que souhaites-tu retransmettre à travers tes chansons ?

Que mes histoires sont celles de tous, qu’on se ressemble, qu’on a le droit d’avoir des failles ! J’ai dans mes chansons une nostalgie et une tristesse certes mais qui restent douces, dansantes et positives.


En 2013, tu remportes un télé-crochet avec un groupe d’amies avant de poursuivre ta carrière en solo. Deux ans après, l’artiste Grand Corps Malade te repère. Comment s’est passée ta rencontre avec lui ?

J’étais très intimidée, c’est quelqu’un qui a un charisme et une aura dingue. Mais il m’a très vite mis à l’aise, c’est quelqu’un de très simple, à l’écoute et drôle ! Très vite je l’ai pris en exemple, et cela a été très formateur pour moi.




Tu as d’ailleurs été en duo avec lui sous le nom « Poker ». Quels sont les conseils qu’il a pu te donner ?

Sans vraiment en parler, ce sont des leçons que j’ai tiré après l’avoir suivi si longtemps : rester le plus sincère possible, ne pas chercher à ressembler à d’autres et accepter ses failles et en faire des qualités.


Grand Corps Malade a écrit une chanson pour toi « La Timide ». La musique a soigné ta timidité ?

C’est un travail de longue haleine de gommer une timidité, mais la musique m’aide beaucoup ! Elle me contraint de ne plus avoir peur des mises à nues, elle me pousse sous la lumière même quand je doute encore de moi, elle me rend plus forte et de moins en moins réservée. Pour autant je sais que je suis comme cela, ça fait partie de ma personnalité et j’ai arrêté d’en avoir honte, encore une fois les fragilités peuvent devenir des atouts.



Ta playlist du moment ?

I can’t Help It - Michael Jackson.

Chances - Kaytranada.

Don’t start Now - Due Lipa.

Casio - Jungle

5 dollars - Christine and the queens

Five minute - Her

Janet Jackson - That’s the way love goes


Quels sont tes futurs projets ?

La scène ! Ma priorité, avant la quarantaine j’avais pas mal de dates de prévues donc j’espère que tout va pouvoir être décalé, et que je pourrai être sur les routes très vite ! D’autre part je commence à travailler sur mon album, j’ai déjà quelques nouveaux titres au chaud.


Aurais-tu une citation fétiche à nous délivrer ?

C'est un proverbe chinois : "Ne craignez point d’avancer lentement, craignez seulement de rester sur place."


Que peut-on te souhaiter pour le futur ?

Une tourné en France et même ailleurs dans le monde, un bel accueil pour l’album et de l’inspiration a n’en plus finir ! »

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