top of page

Ehla, une artiste autodidacte et passionnée !

En grandissant dans une famille qui respire la musique, Ehla compose ses premiers morceaux très jeunes avec les moyens du bord. la voix douce et au flow méditerranéen, Ehla est une chanteuse sincère qui fait de ses failles une force. Solaire et authentique, elle prépare son premier album et espère pouvoir retrouver la scène et son public très rapidement. Rencontre avec Ehla, une artiste autodidacte et passionnée !

© Élodie Daguin

« Récemment, tu as sorti ton deuxième EP « Pas d’Ici » dans lequel tu parles de Paris et de la Provence dont tu es originaire. Comment s’est passée ton arrivée dans la capitale ?

J’étais très heureuse de découvrir cette ville, elle m’a émerveillée très vite, et cela continue aujourd'hui. J’ai cependant mis du temps à prendre mes marques vis-à-vis des autres, à comprendre les codes parisiens ; je me sentais différente, on me rappelait souvent que j’avais « trop » l’accent du sud, que je souriais trop, trop émotive… tout était trop (rires) ça a été la partie la plus complexe à gérer. Mais musicalement, Paris m’a pris sous son aile et m’a clairement permis de commencer à vivre mon rêve…


Dans ton clip « L’Antidote », tu emploies des mots forts pour témoigner ton envie d’exister en tant que chanteuse. Comment est née ton gout pour la musique ?

C’est de famille à vrai dire, mes parents ont toujours écouté beaucoup de musique. Ma mère m’a fait découvrir Nougaro, Véronique Sanson… et mon père la Motown. Très vite la musique a pris une place importante dans ma vie, mon père joue de la guitare et de la basse et il m’a transmis sa passion pour la composition.



À partir de quel âge as-tu fait tes premières compositions ?

Vers l’âge de 15 ans, d’abord en anglais puis je me suis dirigée vers le Français et je ne l’ai plus lâché. Je créais mes morceaux sur le bureau de mes parents dans l’entrée de notre maison, avec un micro oldschool - destiné aux jeux vidéo initialement - et mon synthétiseur (rires). C’est très vite devenu mon exutoire, ma bulle à moi…


Quand on écoute tes morceaux, on a l’impression que tu ne te donne pas de règles ni de codes. C’est une envie de ta part ?

Totalement, de manière générale dans la vie j’ai du mal avec les ordres, les codes, les cases. Alors dans ma musique c’est mon maître mot. Cet EP il est d’une sincérité et d’une liberté absolue, je ne sais pas réellement où l’on me positionne : certainement entre le RnB et la chanson française, cela me va très bien ! Mais au fond je fais du Ehla.


© Élodie Daguin

Que souhaites-tu retransmettre à travers tes chansons ?

Que mes histoires sont celles de tous, qu’on se ressemble, qu’on a le droit d’avoir des failles ! J’ai dans mes chansons une nostalgie et une tristesse certes mais qui restent douces, dansantes et positives.


En 2013, tu remportes un télé-crochet avec un groupe d’amies avant de poursuivre ta carrière en solo. Deux ans