Gian Marco Tavani, l'homme aux multiples costumes !
Il a la tchatche Italienne et la classe Américaine, Gian Marco Tavani est un artiste qui a tout pour lui. Entre le goût d'entreprendre avec la marque familiale « Ama Pure » et le sens du jeu au cinéma, Gian Marco est l'exemple même que tout est possible. D'une humilité remarquable, avec un Français impeccable, on le retrouve prochainement à l'affiche de « Made In Italy » avec Liam Neeson. Rencontre avec Gian Marco Tavani, l'homme aux multiples costumes !

« On te retrouve prochainement dans le film « Made In Italy » de James d'Arcy dans lequel tu partages l'affiche avec Liam Neeson. Quels souvenirs gardes-tu de ce tournage ?
C'est un très beau projet avec une grosse production ! Avec James d'Arcy, on est arrivé sur le tournage, les acteurs et lui, le premier jour pour tourner une scène de nuit à 3h du matin. James voulait que l'on joue la scène avant de mettre les caméras et les lumières. Cette façon de travailler je ne la vois pas souvent. Avant, je me préparais devant un miroir ou avec un pote. J'ai trouvé ça extraordinaire. Travailler avec Liam était super, c'est une personne magnifique, à l'écoute de tout le monde. On est toujours en contact, même avec son fils.

En France, on te connaît pour avoir participé en 2016 à l'émission « Le Bachelor ». Comment le cinéma est arrivé dans ta vie ?
À l'âge de seize ans, j'étais très timide, je ne parlais à personne. Mes parents ont divorcé quand j'avais neuf ans même si je n'ai pas subi ça comme un choc. Mon père me racontait qu'il voulait faire du théâtre, il souhaitait que je l'accompagne et c'est comme ça que j'ai commencé à vouloir jouer.
Je faisais ça pour m'amuser sans avoir en tête l'envie de devenir acteur. À 22 ans, je me retrouve à Paris pour faire mon école d'ingénieurs et une personne me propose de rejoindre Le Théâtre de l'Atelier. Les deux années passées là-bas, ça m'a donné le goût de faire ce métier. Mais avant ça, quand j'avais 21 ans, j'étais à San Francisco pour apprendre l’anglais. En Italie, tout le monde te casse quand tu dis que tu veux devenir un artiste. C'est en étant à Paris que j'ai pris la force de dire à ma famille que je voulais devenir acteur et pas ingénieur.