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Photo du rédacteurSamuel Massilia

Hélène Sido : "Il ne faut pas se prendre au sérieux."

Dans un premier seul-en-scène incisif, Hélène Sido questionne la bêtise humaine et sous ses airs de « gentille » fille, elle a choisit d'être efficace plutôt que bienveillante. Après avoir reçu un bon nombre de prix et des passages remarqués dans des cafés-théâtre, Hélène compte s'imposer avec Solilesse, un spectacle à l'écriture et au style singulier.


© Alina Martin

« Hélène, quelle présentation ferais-tu de ton premier spectacle Solilesse ?

Solilesse, c’est un morceau du cul de la poule qu’au départ, personne ne voulait, mais vu qu'on crevait la dalle au Moyen Age. Dans mon spectacle, je partage des anecdotes de mauvaises fois auxquelles j’ai pu participer ou simplement constater. Il ne faut pas se prendre au sérieux, on est toujours le sot de quelqu’un.


Comment es-tu devenue humoriste ?

Depuis toute petite, je faisais des spectacles en mettant en scène mes cousins. J’ai suivi des études de droit, très prenantes, et je n’avais jamais oser franchir le pas du théâtre. Quand je suis arrivée en Haute-Savoie, les cours de théâtre étaient trop chers et j’ai vu qu’il y avait du théâtre d’improvisation, ça a été le coup de foudre. J’allais jouer toutes les semaines et j’y ai trouvé une liberté qui m’a apporté un plus dans ma vie.


Qu’as-tu appris ?

C’est surtout la découverte de soi et ce n’est pas une formule galvaudée de le dire (rires). On prend conscience de sa voix, de sa posture et on écoute les autres. Dans l’improvisation, on construit des histoires et si on n’écoute pas l’autre, on ne construit rien. L’improvisation est une richesse et un outil exceptionnel pour toutes les personnes qui montent sur scène.


Quelles sont tes prochaines dates ?

Je vais faire beaucoup de festivals jusqu’à la fin de l’année. Sinon, je vais rejouer à la rentrée au théâtre l’Art Dû à Marseille le 16 septembre, à la Fontaine d'Argent à Aix en Provence le 4 octobre.


Pour conclure cet entretien, aurais-tu une citation fétiche à me délivrer ?

« Choisir, c’est renoncer. » Dans mon spectacle, je la tourne à l’envers. J’ai fait le choix de quitter mon travail pour être humoriste, donc pour moi, choisir c’est toujours choisir. »

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