Jérémy Banster, l'art du partage !
Acteur, scénariste, producteur et réalisateur, Jérémy Banster est un véritable touche-à-tout. C'est en ce moment dans la série « Un si grand soleil » sur France 2 qu'on le retrouve chaque soir dans le rôle principal de Julien Bastide. Passionné par la réalisation, il offre au public son premier long-métrage « La Vie pure » sur l'incroyable histoire de Raymond Maufrais. Amoureux de la vie, de son métier et des amis, Jérémy véhicule des ondes positives qu'il souhaite transmettre à la jeunesse. Rencontre avec Jérémy Banster, l'art du partage !

« On te retrouve actuellement sur France 2 dans la saison 2 de la série « Un si grand soleil ». Pour ceux qui ne suivraient pas la série depuis sa diffusion en août 2018, peux-tu décrire ton personnage Julien Bastide ?
Il est chef d’entreprise d’une société qui s’appelle L Cosmetics qui commercialise des produits cosmétiques bio. Il embauche pas mal de monde et des personnes qui ont souvent des problèmes. On dit souvent que si tu cherches du boulot dans la série, tu viens chez L Cosmetics. J’aime beaucoup cette idée-là de tendre la main. Dans sa sphère privée, avec sa femme Alice et ses deux enfants jumeaux Manon et Arthur, il voit débarquer un nouvel enfant Théo qui a 18 ans et qu’il a eu d’une aventure il y a dix-neuf ans avec Claire Estrela qui est une autre héroïne de la série. Il va faire face à l’adoption en l’élevant et en l’intégrant à sa famille. C’est un personnage que j’aime beaucoup car il est vraiment tourné vers les autres et qui en même temps vit sa propre vie et ose dire les choses comme il l’entend. En tant que comédien, c’est aussi très important qu’il lui reste des failles pour pouvoir justement les exploiter.
Comment as-tu pris part à cette aventure ?
Je suis quelqu’un de curieux alors une nouvelle aventure c’est toujours une curiosité. Ça me tenait à coeur de partir dans cette aventure parce que c’était tout d’abord un challenge. On était tous à la création d’un nouveau programme qui n’avait jamais été diffusée à cette heure-là en France et qui n’avait jamais pu obtenir autant de moyens. Quand on voit la qualité de l’image, de la musique, de la réalisation et de l’interprétation de la série, c’est vrai que pour une quotidienne on est dans du costaud. Je pense que l’on a relevé le challenge avec un programme de qualité.

Regardes-tu les épisodes ? Fais-tu un débriefing de tes prestations ?
Je fais régulièrement un débriefing avec des amis, des amis metteurs en scène et des professeurs avec qui j’ai travaillé qui me font un retour sur mon personnage. Pour moi c’est important d’avoir des retours de personnes exigeantes du métier. Le problème dans ce genre de série c’est qu’il y a une trentaine d’auteurs, on est nous-même les vrais garants de notre personnage. On construit un personnage chaque jour et il faut faire attention à ce qu’il ne s’égare pas.