Il est tombé sous le charme de la musique dès son plus jeune âge avec les clips de son idole : Michael Jackson. En 2013, il signe son premier gros tube « Esta la bomba si » et commence alors un parcours formidable connaissant un succès indéniable jusqu'à présent. Très apprécié par son style latino, on le surnomme le caméléon pour la diversité de sa voix. Alors qu'il continue de remplir les showcases et les boîtes de nuit, ce musicien franco-canarien va sortir très prochainement son nouveau hit « Calor ». Rencontre avec Kamaleon, le roi du latino !
« Très jeune, vous saviez que vous feriez de la musique dans votre vie. Comment l'avez-vous découvert ?
Je suis arrivé en France à l'âge de cinq ans. L'envie de faire de la musique m'est arrivé très tôt. J'en fais depuis que j'ai trois ans et demi. J'ai toujours chanté même quand je faisais du foot. J'ai toujours eu ça en moi.
Un artiste a bercé votre enfance ?
Michael Jackson. Aujourd'hui, ça reste mon idole.
En 2013, vous allez connaître votre premier gros carton avec « Esta la bomba si ». Comment l'avez-vous vécu ?
En réalité, ça été un succès surtout en club. Yacast est un classement de musique pour les discothèques. C'était très agréable avec beaucoup de diffusions en radio. Pour le coup, ça m'a surpris, je ne m'attendais pas à ce que ce morceau plaise autant.
Kamaleon - Esta la bomba si
Vous êtes né aux Îles Canaries, vous y retournez parfois ?
Oui, j'y ai même habité pendant sept ans. Je ne joue pas trop là-bas. J'y suis allé au mois d'août pour les vacances. Une dizaine de jours pour revoir ma famille.
« Ven por aqui » sortira en 2014 et sera également un carton très écouté. Vous commencez à sentir que le succès s'installe ?
À ce moment-là, je commence à sentir que ça plaît vraiment et que le projet ne laisse pas les gens indifférents.
Vous allez devenir une référence dans le reggaeton français avec des sons comme « Muevelo », « El coco » ou « Discoteka ». Vous aimez vous diversifier ou vous préférez le latino ?
Je préfère le latino. Quand un projet marche, c'est parce qu'il y a des cohérences. Si demain, je sortais une chanson en français, les gens trouveraient ça un peu bizarre.
Au mois de mai 2016, vous sortez le clip « Mas ». Plus de 7 millions de vues sur Youtube, tube de l'été et plusieurs diffusions en radio. Avez-vous connu des périodes creuses ?
Ça, c'est depuis 2013. Il y a aussi toute ma carrière avant où comme tous les musiciens, j'ai connus des périodes creuses, c'est normal. Je me suis toujours débrouillé pour avoir du travail, pour chanter. J'étais dans des groupes de reprises avec lesquelles je jouer à Paris.
Kamaleon - Mas
« Quiero Sexo » en duo avec Matt Houston a été la consécration pour vous ?
Matt Houston, c'est un grand artiste. Quand il a accepté de faire le duo, c'était pour moi un moment très important. Je l'adore et on s'est très vite super bien entendu.
Kamaleon feat Matt Houston - Quiero sexo
Comment vous inspirez vous pour écrire vos textes ? Vous restez toujours sur la même ligne directive ?
Oui, je reste dans la même ligne. Ça reste quand même de la musique légère pour divertir les gens. La base essentielle de mes textes, c'est quand même l'amour.
Cet été, vous avez enflammé les ondes radiophoniques avec « Quiero Vivir » en featuring avec Anaïs Delva. Comment s'est formé le duo ?
Je cherchais une chanteuse avec une belle voix. C'est une jolie chanson et je n'avais pas envie d'une personne qui chante approximativement. Son nom est apparu et on s'est dit que ce serait une super idée. C'est un clip complètement décalé de l'image que le public peut avoir d'elle. Je savais qu'elle ferait l'affaire. Du coup, je lui ai envoyé la chanson et elle a tout de suite accepté. Elle est venue en studio, on a travaillé ensemble et ça s'est super bien passé.
Un duo de rêve à faire un jour ?
Si je devais faire un duo avec quelqu'un, ce serait soit Daddy Yankee, Ricky Martin ou Enrique Iglesias par exemple.
Dans deux jours, vous sortez un nouveau clip intitulé « Calor », à quoi doit-on s'attendre ?
Comme son nom l'indique, ça va être un clip très chaud et très dansant. Je fais beaucoup de showcase dans les boîtes de nuit et les gens ont commencé à danser dessus.
Quand vous sortez un clip, pensez-vous au fait qu'il pourrait être réécouté dans deux, trois ans ?
On ne peut pas trop savoir, ça dépend des diffusions radios. Ce n'est pas moi qui décide s'il va y avoir 7 millions ou 200 000 vues. C'est le succès de la chanson qui fait que ça marche ou non.
Pourquoi avoir choisi le nom de Kamaleon ?
On m'a soumis ce nom-là, j'ai toujours été très demandé pour chanter parce que j'arrive toujours à changer ma voix. On m'a toujours dit que j'étais un caméléon du fait que je sois multi-facette. J'étais beaucoup appelé dans des travaux à l'époque et c'était souvent pour chanter. Un coup de la variété ou du hard-rock, des styles très différents du mien.
Quelles difficultés avez-vous rencontré pour débuter dans la musique ? Quels conseils donneriez-vous à un jeune musicien ?
Il faut déjà être sûr que la musique que l'on chante soit vraiment la bonne. Il faut que le projet soit cohérent. Quand on est jeune, ce n'est pas évident. On peut être attiré par la modernité. Mais on ne sait pas si c'est ce qui nous convient vraiment. Il ne faut surtout pas faire de la musique pour faire comme un groupe que l'on aime bien par exemple. Le plus dur à trouver, c'est son style. Parfois, ça peut mettre des années. Comme j'étais assez caméléon, ça m'est arrivé. J'ai mis du temps avant de trouver mon propre style.
Que peut-on vous souhaiter pour le futur ?
Un succès bien évidemment pour mon titre « Calor » qui sort le 5 octobre.
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