La Bajon, un amour république !
Alors qu'elle a suivi une formation de comédienne au Cours Simon, La Bajon s'illustre sur scène en tant qu'humoriste. Après des débuts difficiles sur les planches, elle va connaître un succès national grâce à son humour trash qu'elle expose sur la toile. Aujourd'hui, elle s'exprime sur scène en compagnie de Vincent Leroy, son fidèle reporter et affichent complet dans chaque salle de France. Rencontre avec La Bajon, un amour république !

À partir de quel âge, avez-vous su que vous feriez de l'humour plus tard ?
Dès l'âge de 15 ans, après un spectacle devant tout mon lycée, j'ai su que je ferais de l'humour plus tard. Les sensations que j'ai eues sur scène m'ont galvanisée. Tout était magique.
Avant d'être humoriste, avez-vous suivi des cours de théâtre ? Pourquoi avoir basculé du côté de la scène en individuel plutôt qu'au collectif du cinéma ?
De base, je suis comédienne. Ça se ressent aujourd'hui dans ma carrière d'humoriste puisque j'incarne des personnages. J'ai suivi une formation au cours Simon, ça a duré trois ans et cela m'a permis de confirmer que je voulais faire ce métier. Je ne suis pas la fille de producteur, je n'ai couché avec personne non plus pour réussir. Pour me faire connaître, ça été beaucoup plus simple d'être une femme humoriste car on n'est pas si nombreuse dans le métier. Très vite, mon nom a circulé et les professionnels m'ont invité en Province comme à Paris pour jouer mon spectacle. Ce n'a pas été un carton direct, c'était dur au début. Alors que quand on est comédienne, on est un peu noyé dans la masse avec toutes les personnes qui veulent faire ce métier. J'ai fait ma route en étant seule sur scène.
Vous avez réussi à vous différencier grâce à votre humour que l'on peut qualifier de direct ?
Oui, c'est d'abord ma personnalité qui est comme ça. C'est un humour très cash et qui ressemble à ce que l'on est avec Vincent Leroy avec qui j'écris et qui joue le rôle du reporter dans mes vidéos et sur scène. On ne passe pas par quatre-chemins, on ne s'interdit quasiment rien. On s'interdit juste d'être bête et méchant gratuitement. Mais on se sent vraiment libre.
Pourriez-vous nous raconter le début de votre aventure avec l'humour jusqu'au succès national que vous connaissez aujourd'hui ? Quelles difficultés avez-vous rencontré par exemple ?
Les débuts dans l'humour sont très durs. Il m'est arrivé de jouer devant des salles vides avec trois ou quatre personnes. J'avais l'impression d'organiser une grande fête et que personne ne venait (rires). Ça m'a permis de beaucoup apprendre et de travailler sans relâche. Sans ces moments difficiles, je ne vivrai peut-être pas ce que je vis maintenant. Aujourd'hui, quand j'arrive sur scène, les gens connaissent mon univers. Il y a un amour république.