Marion Mezadorian, une pépite du sud !
Dernière mise à jour : 12 mars 2019
Passionnée par les spectacles d'Elie Kakou et Gad Elmaleh, Marion Mezadorian a écrit son premier one-woman show « Pépites » après avoir suivi les Cours Florent. L'été dernier, on pouvait la retrouver sur les ondes d'Europe 1 en tant que chroniqueuse au côté de Willy Rovelli. Mais c'est bien en tant que comédienne qu'elle prend le plus de plaisir. On la retrouvera en fin d'année 2019 dans le nouveau film de Mohamed Hamidi « Les footeuses ». Rencontre avec Marion Mezadorian, une pépite du sud !

« Pouvez-vous nous raconter vos débuts dans l'humour ? Quelle formation avez-vous suivi ?
J'ai commencé à l'âge de 18 ans dans le petit village de Saint-Cannat, près d'Aix-en-Provence. Quand j'ai passé mon bac, je suis monté sur Paris pour aller suivre les Cours Florent. Je voulais me former en tant que comédienne tout en ayant le rêve de faire un spectacle d'humour. J'ai alors fait quatre ans de formation en art dramatique et j'ai également joué dans des pièces de théâtres contemporaines, classiques ainsi que des contes pour enfants. Il y a quatre ans, je me suis mis à écrire mon premier spectacle. C'était un rêve même s'il n'y a pas de recette pour faire un spectacle d'humour.

Est-ce qu'il y a un humoriste masculin ou féminin qui vous a conquis à l'idée de faire ce métier ?
Oui, bien sûr. Elie Kakou et Gad Elmaleh sont les premiers spectacles incroyables que j'ai pu voir. Ils m'ont donné l'envie de m'inscrire à des cours de théâtre.
Comment vous êtes-vous préparé à réalisé ce premier spectacle ? Avec quelle écriture l'avez-vous imaginé ?
Il est vrai que l'on a envie de bien faire pour une première, mais on a aucune idée de ce que cela peut donner. J'ai écrit toute seule mon spectacle pendant un an en faisant l'inventaire de ma vie, de mon parcours et de toutes les rencontres que j'avais faite. De là, j'en ai tiré des portraits de personnages et une espèce de fil conducteur de mon parcours personnel. J'ai aussi rencontré mon metteur en scène Francis Magnin qui m'a aidé à restructurer mon écriture.
Avez-vous un souvenir de votre première scène ?
La première fois, c'était dans les sous-sols d'un bar, on avait invité 70 potes. Ça s'appelait le « Chat Noir », j'ai trouvé que c'était une bonne annonce pour démarrer une carrière. Au début, j'ai fait un quart d'heure et six mois après, j'ai fait l'heure entière du spectacle. Entre temps, j'ai joué dans plusieurs scènes ouvertes comme au « Paname Art Café » et j'y ai testé des extraits de mon spectacle.

Quelle récompense individuelle avez-vous remporté ?
J'ai fait quelques festivals et il y a un an, j'ai gagné une récompense au Grand Festival Mouv. Ce n'est pas très connu comme le Marrakech du Rire par exemple mais je ne cherche pas à en faire beaucoup. Je suis plus comédienne et je n'avais pas forcément envie de partir au concours de l