Formée à l'école Internationale de Théâtre Jacques Lecoq, Mathilde Lebrequier est actuellement sur les planches au Studio Hebertot, à Paris, dans la pièce « J'admire l'aisance avec laquelle tu prends des décisions catastrophiques ». Alors que la saison 6 de la série « Léo Matteï » est terminée, elle qui incarne le commandant Olivia Lambert se consacre pour le moment au théâtre. Rencontre avec Mathilde Lebrequier, entre théâtre et cinéma !
« La saison 6 de « Léo Matteï » avec Jean-Luc Reichmann est terminée. Pourriez-vous nous faire un petit résumé de cette série ?
Comme vous le savez, Léo Matteï oeuvrait à Paris. Et puis il a demandé et obtenu sa mutation à Marseille. Il a atterri donc dans ma brigade. Dans les deux premiers épisodes-pilotes qui sont passés l'année dernière, mon personnage avait un peu de mal à l'accepter. Finalement, ils vont se lier d'amitié et vont former un duo qui fonctionne bien dans le boulot.
Comment qualifierez-vous votre personnage Olivia Lambert ?
Elle est entière avec un caractère bien trempé mais reste tout de même dans le droit chemin.
Dans une interview pour TF1, Jean-Luc Reichmann déclarait que cette saison 6 était la meilleure de toute la série. Est-ce le cas pour vous ?
Je la trouve très bien. C'est très touchant parce que le personnage de Jean-Luc a retrouvé sa fille dans les deux épisodes diffusés l'année dernière. Maintenant, il vit avec elle et il y a le procès de celui qui l'avait enlevée. Il y a toute la reconstruction où ils apprennent à se connaître. Cette histoire-là est très forte et c'est entre autres pour cela qu'il a dit que c'était la meilleure saison.
Théâtres et télévisions mais peu de cinéma. Est-ce difficile de pouvoir alterner entre les séries et les longs-métrages ?
Ce n'est pas que ce soit difficile car je pense que tout est possible. Après, c'est des histoires de connexions, de belles rencontres. En ce moment, je joue au théâtre dans la pièce « J'aime l'aisance avec laquelle tu prends des décisions catastrophiques » au Studio Hebertot à Paris et cela ne m'empêche pas de me diversifier.
Quel est la journée-type sur un plateau de tournage ?
Pour le personnage d'Olivia Lambert, je me suis raconté une petite histoire sur son passé pour avoir un background. Une fois que l'on a le texte en bouche, on se laisse porter par les évènements. Il faut pouvoir improviser un petit peu. On se lève très tôt pour arriver au maquillage et à la coiffure. Ensuite, on est équipé au micro et on est parti pour toute la journée.
Comment était le tournage dans la cité Phocéenne ?
C'était très agréable. Jean-Luc est très populaire donc les Marseillais le reconnaissaient beaucoup. Le seul truc, même si je ne vais pas m'en plaindre, c'est la chaleur que l'on a eue en mai-juin et septembre-octobre. Avec un blouson en cuir, je vous assure que c'est compliqué (rire).
Vous avez suivi des cours à l'Ecole Internationale de Théâtre Jacques Lecoq. Que vous y a-t-on enseigné ?
C'était un travail sur le corps, le fait d'exprimer des choses sans parler. C'était une école où les élèves venaient du monde entier.
Quels ont été ensuite vos premiers rôles ?
J'ai fait un petit peu de figuration. Petite, j'ai joué dans « La croisade des enfants » réalisé par Serge Moati. Sinon, j'ai réussi un casting à Rouen pour un téléfilm d'époque dans lequel j'ai joué une muette possédée par le diable et qui finissait par se suicider en se noyant dans une mare. C'était gai (rire).
Avez-vous d'autres projets pour 2019 ?
Je me consacre pour le moment à la pièce de théâtre. Les choses se font petit à petit.
Que peut-on vous souhaiter pour le futur ?
Pleins de travails et jolies rôles. »
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