Après avoir suivi les cours de l'ENSATT à Paris, Sébastien Lalanne se fait connaître à travers la série « Hero Corp » avec Alban Lenoir, auquel il participe également à la direction artistique, et le film « Antigang » où il partage l'affiche avec Jean Reno. Aujourd'hui, il est aux côtés de l'actrice Ukrainienne Olga Kurylenko et Michaël Abiteboul dans le nouveau long-métrage de Fred Givrois « L'Intervention ». Rencontre avec Sébastien Lalanne, de super-héros à membre du GIGN !
« Quelle formation avez-vous suivie pour devenir acteur ?
J'ai fait l'ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre) qui est une école nationale à Lyon. Mais moi, je l'ai suivie à Paris. Je suis également passé par le théâtre, le cirque et la mise en scène.
En 2014, vous incarnez Genoves dans le long-métrage « Anti-Gang » de Benjamin Rocher avec Jean Reno. Qu'est-ce qui vous a attiré dans ce tournage ?
C'était un tournage plaisant avec Jean Reno et tous les copains. À savoir Alban Lenoir, Jean-Toussaint Bernard, Stéfi Celma et Oumar Diaw. Il y avait beaucoup de coups de feu et coups de poing. Tous les projets auxquels je participe me passionnent. Dans ce film, c'est l'engagement physique qui était génial.
Vous êtes connu pour être Doug dans la série « Hero Corp ». Quels souvenirs en gardez-vous ?
C'est une histoire très particulière dans ma vie car j'ai rencontré Simon Astier qui m'a fait un énorme cadeau avec ce projet. Et en plus, j'étais le directeur artistique de la série. D'ailleurs, vous pouvez retrouver tous les épisodes et saisons de la série sur Netflix.
Quels ont été vos deux films coups de coeur de l'année dernière ?
J'ai beaucoup aimé « Amanda » avec Vincent Lacoste et « Sparring » de Samuel Jouy avec Mathieu Kassovitz.
Six ans de carrière dans le cinéma. Vous sentez-vous intégrer dans ce cercle intime ?
Non, pas vraiment. J'ai toujours l'impression d'être un étranger qui vient de débarquer dans ce milieu.
Demain sort en salles le film « L'Intervention » de Fred Givrois. Pouvez-vous nous en parler plus en détail ? Quel est votre rôle ?
Il s'agit d'une histoire inspirée de faits réels, ce qui ne veut pas dire que le film est collé à la réalité. C'est important de le préciser par respect pour les personnes qui sont intervenues sur le terrain des opérations. À savoir les militaires, les membres du GIGN et surtout les victimes car ce film ne raconte en aucun cas le détail de l'enfer qu'ils ont vécu. C'est aussi une histoire importante car c'est sur l'une des interventions fondatrices du GIGN avec un assaut de commando dans un bus pris en otage. Je fais partie de ce commando avec Alban Lenoir, Guillaume Labbe, Michaël Abiteboul et David Murgia.
Le film a-t-il été montré à des membres du GIGN ? Quel a été leur réaction ?
Des anciens membres du GIGN ont validé le film.
Comment vous êtes-vous préparé à incarner la vie d'un membre du GIGN ?
Beaucoup de documentaires à regarder, des bouquins à lire et une préparation aux armes à feu avec un instructeur. La préparation a duré quelques mois et le tournage au Maroc a duré six semaines en plein mois d'août. On a passé douze heures par jour sous le soleil et autant dire qu'il faisait très chaud (rires).
Avez-vous des projets pour 2019 ?
Oui bien sûr mais encore rien d'officiel.
Que peut-on vous souhaiter pour le futur ?
Un succès pour « L'Intervention » et plusieurs autres projets divers. »
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