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Photo du rédacteurSamuel Massilia

Zoï Sévérin : "Ici tout commence est ma troisième école."

Son métier représente une opportunité de partager des histoires, transmettre des émotions et « délivrer des messages, aussi. » Les premiers pas de Zoï Sévérin dans des courts-métrages ont forgé son identité de comédienne, jusqu'à l'exercice de la quotidienne avec Ici tout commence. Il n'y a pas de doute, Zoï est prête à relever tous les défis pour continuer à insuffler sa conviction que tout est possible quand on le désire vraiment. Rencontre.


© Charlotte de la Chenelière

« Zoï, on te retrouve ce soir dans Meurtres dans le Cantal sur France 3. Quelle présentation ferais-tu de Katia, ton personnage ?

Elle est à la fois complexe et très touchante. Katia cache bien son jeu. C’est une fille qui n’a pas eu d’autres choix que de prendre le mauvais chemin. Elle vit les conséquences de son histoire.


À la lecture du scénario, quelle a été ta première impression ?

J’ai été tout de suite emballée ! Ça fait toujours plaisir quand on nous appelle pour un rôle, surtout de cette envergure. À chaque page, je voulais savoir comment ça allait finir. Je me suis laissée porter par l’histoire et l’enquête.


Quel terrain de jeu a été la région du Cantal ?

C’est magnifique ! Nous étions au milieu de la campagne avec des vaches et des chèvres. Cet environnement nous a permis de mieux s’imprégner du rôle et de l’ambiance du film. L’énergie du Cantal nous a portées.


Quels souvenirs gardes-tu de ce tournage ?

Je vais faire une déclaration de trois pages à toute l’équipe ! (Rire) Sandrine Cohen, la réalisatrice, a un grand cœur. Elle est très à l’écoute de ses comédiens, ça a été un plaisir de travailler avec elle. Je ne lui dirais jamais assez merci de m’avoir fait confiance avec ce rôle. Et puis avec toute l’équipe artistique et technique, c’est comme si nous avions construit une petite famille. On formait une team très joviale. L’épreuve du froid a été intense, mais être tous ensemble nous a donné du baume au cœur.


© Charlotte de la Chenelière

Zoï, le grand public a pu te découvrir avec la quotidienne Ici tout commence sur TF1. D'où te vient ce désir d'être comédienne ?

De mon papa. Il faisait du théâtre de rue avec sa compagnie et depuis toute petite, il m’a toujours partagé cette passion du jeu. Pour lui, c’est un échange avec le public. Je l’ai beaucoup accompagné dans les festivals. J’étais subjuguée par ce talent de transmettre des émotions aux gens. Je trouve ça chouette de pouvoir partager des histoires, faire passer des messages aussi, au public.


Quels souvenirs gardes-tu de tes premiers tournages ?

Ce sont les courts-métrages que j’ai faits pour ma première bande-démo. Quand tu commences dans ce métier, il te faut un CV numérique pour montrer tes couleurs de jeu à travers différents personnages. Ces courts-métrages étaient les premiers vrais moments où je me suis retrouvée face à une caméra, à apprendre à lâcher des émotions et à jouer avec des partenaires.


Quel exercice est pour toi la série Ici tout commence ?

On est sur un rythme soutenu avec huit séquences par jour. Le vrai exercice de la quotidienne, c’est d’être efficace rapidement. Au début de la série, mon personnage était bipolaire. Je me retrouvais avec des journées où je devais pleurer, rire, être en colère, tout ça à un degré assez haut. On a une heure pour retransmettre le plus justement possible toutes les couleurs de cette maladie. Ici tout commence est ma troisième école.


Pour conclure cet entretien, aurais-tu une citation fétiche à me délivrer ?

« Quand on veut, on peut. » Cette phrase me porte depuis que je suis née. Je pense qu’il faut avoir cette philosophie de vie pour exercer ce métier.

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