Barbara Cabrita, la bonne humeur communicative !
Barbara Cabrita ponctue ses phrases par des rires et son sourire dans la voix dessine à merveille la bienveillance d'une comédienne entrée dans le cœur des Français. Doté d'une forte richesse intellectuelle et culturelle, le jeu de Barbara dépasse la simple interprétation pour aller vers la création et nous rendre des personnages plus vrai que nature. Rencontre avec Barbara Cabrita, la bonne humeur communicative !

« On te retrouve actuellement dans la peau de Felicia, en plein cœur de la sixième saison de Sam sur TF1. Un nouveau personnage autour de l’héroïne principale…
J’ai trouvé ce rôle très doux et solaire. Ça m’a vraiment plu d’intégrer cette série qui a un nouveau souffle avec cet air à la campagne où Sam rejoint une nouvelle équipe de profs. Pour les nouveaux personnages, on a une belle porte ouverte pour s’exprimer. J’ai eu une très belle entente avec le réalisateur Philippe Lefebvre, il m’a permis de faire ce que je ressentais aussi. Et puis j’adore le surnom de Fé, c’est joli dans tous les sens du terme.
C’est comment de jouer une prof de maths ?
Au début, c’est un peu étrange. Je n’ai jamais pris cette place-là et je n’ai jamais aspiré à le devenir. J’admirais toujours un peu mes profs, je me demandais comment on remplit cette fonction-là face à autant d’individus à part entière, purs et innocents. Dès le départ, être face à autant d'enfants m'a frappé, mais ils m'ont donné tellement d'amour ! Ce lien avec eux sur le tournage a été une découverte très importante pour moi. Finalement, être prof ne me déplaît pas trop, mais de maths… J’ai eu 2 au bac (rires). Ce n’est pas ma spécialité.
Justement, quels souvenirs gardes-tu de ta scolarité ?
Je n’ai pas forcément été la plus heureuse à l’école, ni au collège et ni au lycée. Je ne retiens pas du tout de bons souvenirs. En plus, c’était dans la région où on a tourné Sam. Le fait d’y être retourné des années plus tard, ça m’a permis de comprendre plein de choses de ce que j’avais vécu, notamment le harcèlement scolaire où j’ai dû changer de lycée. En revanche, j’ai un souvenir de mes rares copains de classe. On était quatre : Grégoire Ludig du Palmashow, Swann Arlaud et Charlotte Gonnot, chef déco dans le cinéma. Aujourd’hui on fait pratiquement tous le même métier, c’est assez drôle ! (Rires)

C’est un joli clin d’œil ! D’ailleurs, d’où te vient le désir de faire ce métier ?