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Gwendolyn Gourvenec, un talent doré !

C'est avec le cinéma italien que Gwendolyn Gourvenec fait découvrir ses talents de comédienne. Plongée dans le cinéma français avec le long-métrage « Un village presque parfait » où elle partage l'affiche avec Didier Bourdon, elle fait ses preuves à travers plusieurs films japonais, chinois et anglais. Aujourd'hui, c'est dans la série « Mike » et le nouveau film de Philippe Godeau « Yao » que l'on peut retrouver la brillante comédienne. Rencontre avec Gwendolyn Gourvenec, un talent doré !

© Stéphane Coutelle

« Vous avez étudié au sein d'une école de cinéma. Quels ont été les exigences auxquelles vous avez dû faire face pour réussir dans ce métier ?

Au début, on se retrouve face à une montagne sans savoir par où commencer. Je n'avais aucun référent dans le métier. Ce qu'il faut, c'est être très discipliné. J'ai envoyé beaucoup de CV, photos à des directeurs de casting. J'écrivais des lettres à des réalisateurs dont j'avais aimé les films.


Vous avez participé à des longs-métrages italiens, japonais, anglais et chinois. Pourquoi avoir choisi de démarrer dans d'autres cinémas ?

J'ai eu le besoin de partir à l'étranger pour faire mes armes et ainsi rentrer en France de manière plus légitime. En l'occurrence, les portes se sont ouvertes plus facilement à l'étranger notamment en Italie où j'ai participé à deux films dont « WAX : We Are The X » dans lequel j'avais le rôle principal et qui a été présenté au césar italien l'an passé. Chaque culture à sa façon de procéder même si au fond, peu importe la nationalité, une équipe de tournage reste assez similaire. Il y a l'exigence absolue du japonais et de l'allemand alors que les Italiens ont un côté plus méditerranéen.

En 2013, vous participez au film « Un village presque parfait » de Stéphane Meunier. Que représente ce film pour vous ?

C'est le premier film en France pour lequel j'ai eu un rôle un peu plus important. Auparavant, j'avais participé à plusieurs longs-métrages indépendants.

Gwendolyn Gourvenec et toute l'équipe du film « Un village presque parfait »

En 2016 et 2017 sont sortis en salles les films « Le Petit Spirou » et « L'échange des Princesses ». Un premier film adapté d'un BD célèbre et le second d'un roman de Chantal Thomas. Est-ce que votre préparation a été différente d'un film d'action où l'on peut laisser place à de l'improvisation ?

Pour les films adaptés d'un livre ou d'une BD, on a forcément une référence. J'ai tout lu du Petit Spirou ainsi que le livre de Chantal Thomas où je me suis beaucoup renseigné sur cette période de l'époque française. Le travail de fond est le même, c'est-à-dire que pour chaque personnage que j'interprète, j'ai toujours un petit calepin sur lequel je marque toute la vie de ce personnage. Pour le film « Le Petit Spirou », j'ai écrit Mademoiselle Chiffre et de même pour La Quadra dans « L'échange des princesses ».


Actuellement, on vous retrouve dans la série « Mike » avec Max Boublil sur OCS. Pouvez-vous nous parler de cette série et de votre rôle ?

C'est l'histoire d'un homme qui s'est un peu perdu avec son travail et sa femme. Il va essayer de la reconquérir et de retravailler dans la musique. Je joue le rôle de Caroline sa femme qui n'est pas aussi tarée que lui. Ils ont une fille ensemble donc ce n'est pas évident de couper les ponts aussi rapidement. C'est une série un peu déjantée où j'ai aimé son côté politiquement incorrect. L'écriture de Frédéric Hazan et Max Boublil est assez rare et c'est pour ça qu'il y a eu beaucoup de personnes présentent pour ce projet notamment pour des petits rôles comme Philippe Katerine et Richard Berry. Il y a vraiment un ton que l'on ne retrouve pas souvent dans les séries françaises.

Vous avez également un rôle dans le film « Yao » avec Omar Sy. Pouvez-vous nous en parler plus en détail ?

En rentrant du Sénégal, le réalisateur Philippe Godeau et Omar Sy ont voulu rajouter une scène qui apporterait de la profondeur au personnage de Omar. Ils ont écrit cette scène magnifique avec Agnès de Sacy, ont fait appel à moi, et nous l'avons tourné au pied levé. La scène a dû être un peu coupée (elle durait 7 min), chose inhérente au montage et au processus créatif, mais ce tournage fut une petite parenthèse enchantée pour nous trois.

La photographie fait également partie de vos centres d'intérêt ?

J'aime la photographie car c'est un art accessible qui transmet des émotions sans pour autant avoir des connaissances particulières du photographe ou de l'artiste. En revanche, la peinture est parfois moins accessible car il faut connaître les codes. Avec le métier que l'on fait, on peut arriver à transmettre des émotions seulement si on connaît le monde qui nous entoure.


Que peut-on vous souhaiter pour le futur ?

Une rencontre avec un rôle incroyable dans l'univers d'un réalisateur incroyable. »

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© 2021 par Samuel Massilia.

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