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Photo du rédacteurSamuel Massilia

Maïra Schmitt : "L'équipe de Léo Matteï est remplie de bienveillance."

Quatre ans après notre premier échange, Maïra Schmitt a gardé sa pétillance et son émerveillement pour un métier qui l'anime au quotidien. Pas de place à l'ennui chez Maïra, que l'on a récemment vue sur le grand écran en jeune fille éperdument et secrètement amoureuse de son professeur dans Le voyage en pyjama, et qui poursuit ses études en psychologie, parallèlement à ses rôles divers et variés. Rencontre.


© Jean-Philippe Baltel / Big Band Story / TF1

« Maïra, on te retrouve ce jeudi dans la nouvelle saison de Léo Matteï sur TF1. Quelle évolution connaît Eloïse, ton personnage ?

C’est un saut dans le temps assez incroyable. Je ne regrette pas trop d’avoir fait une petite pause, ça marque un vrai changement. Au fur et à mesure des années, c’est un personnage auquel je me suis attaché, celui que j’ai rejoué le plus de fois. Éloïse a été maltraitée une partie de sa vie et n’avait presque pas connu son père. Aujourd’hui, c’est une jeune femme, on le voit dans son style vestimentaire, elle est plus posée aussi. Et puis elle a surtout une quête : retrouver la maman de Matteï. Je trouve bien que l’envie de regrouper la famille soit son initiative.


En effet, elle va retrouver la trace de Claude, sa grand-mère, incarnée par Brigitte Fossey. Quelle partenaire de jeu a-t-elle été ?

Elle travaille beaucoup, est toujours à l’heure. Brigitte est gentille, souriante, parfois, je me demande comment elle fait pour avoir autant d’énergies, presque plus que moi (rires). Cette femme a une très belle carrière, ça m’a marqué de jouer avec elle. C'était aussi assez agréable de retrouver cet esprit de troupe avec l'ensemble de l'équipe.


Une nouvelle génération d’acteurs t’entoure également au casting…

Léo Matteï leur permet de se faire découvrir, on voit leur émergence, à la fleur de l’âge, dans leur premier projet. Je prends du plaisir à les voir évoluer, comme les enfants que je croise souvent entre deux séquences. Dans les saisons précédentes, j’ai rencontré un petit garçon autiste et Léo Matteï lui a permis de s’exprimer, de jouer. C’est rempli de bienveillance et d’un amour porté par Jean-Luc et Nathalie Lecoutre, la réalisatrice.



Le grand public a aussi pu te voir dans La faute à Rousseau sur France 2. La télévision te ramène à quels souvenirs d’enfance ?

C’était pour moi une consécration quand j’ai tourné dans Les petits meurtres d’Agatha Christie. Petite, je ne loupais pas un épisode ! Je connaissais tous les personnages. Aujourd’hui, avec Léo Matteï et La faute à Rousseau, je suis contente de me dire que, de temps en temps, je m’invite chez les gens pendant une soirée, c’est assez chouette. Je regardais beaucoup de sitcoms américain (rires) mais je n’étais pas trop une enfant de la télé.


Quelles images te reviennent de ton premier rôle à l’écran dans Mention particulière et de ta rencontre avec la comédienne Marie Dal Zotto ?

Marie est l’une des rares comédiennes qui prend des nouvelles, malgré les années. On est resté proche, on s’appelle assez souvent, on s'envoie des petits messages à chaque occasion. On suit le parcours de chacune. Être avec Marie, ça demandait une équipe calme, à l’écoute, donc je n’avais pas l’impression de faire un film, mais de vivre une histoire où elle était ma sœur pendant quelque temps. Je ne pouvais pas rêver mieux comme première expérience pour entrer dans ce monde un peu particulier, où parfois c’est grandiose quand j’arrive sur les plateaux. Je ne savais pas à quoi m’attendre, pour moi il y avait ce film et plus rien n’existerait après. Au final, ce n’était que le début.


À t'écouter, tu gardes une part d’émerveillement à faire ce métier…

Ah oui ! Et puis, il n’y a aucun projet qui se ressemble. Tous les matins, je me lève en me disant que j’ai de la chance d’être là, même si certains rôles sont parfois difficiles à jouer ou qu’on rentre fatigué le soir parce qu’on a fait des heures supplémentaires. Je reste hyper reconnaissante de tout ce qui arrive. Le moment où je suis le plus heureuse dans la vie, c’est quand je suis sur un plateau de tournage.


Quels sont tes prochains projets ?

Un film de Nicolas Vanier va sortir en octobre, je l’ai vu la semaine dernière et il donne envie de changer d’air et d’habitudes. Ensuite, il y a une série pour France Télé qui va s’appeler Isabelle, l’histoire vraie d’une femme qui a tué plusieurs de ses maris, de manière à ce qu’on pense à un accident, jusqu’à ce qu’elle doive donner des explications. Enfin, je me concentre sur mes projets. Je vais normalement réaliser mon premier court-métrage cette année, sur les conséquences psychologiques de l’inceste. Ce ne sera pas un film dramatique, sombre, mais plutôt avec des touches de légèreté dans ce sujet pesant. »

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