Salomé Dewaels, fille de cinéma !
Elle ne se voit pas faire un autre métier que celui de jouer devant une caméra, Salomé Dewaels est une jeune actrice belge que le public francophone pourra découvrir le 22 juin prochain dans le film « Filles de joie ». C'est en voyant ses sœurs faire du théâtre qu'elle commence à s'intéresser au jeu d'acteur. Et au fil des expériences et plateaux de tournage, plus aucun doute : le septième art fait partie de sa vie. Rencontre avec Salomé Dewaels, fille de cinéma !

« Le 22 juin prochain sort en salles le film « Filles de joie » avec Sara Forestier, Noémie Lvovsky et Annabelle Lengronne. Quel est ton rôle dans ce long-métrage ?
Je joue le rôle de Zoé qui est la fille de Dominique (jouée par Noémie Lvovsky), une des trois héroïnes du film. C'est une relation compliquée entre Zoé et Dominique. Zoé est à l'âge où elle se construit et elle a besoin de sa mère qui n'est pas très présente due à sa double vie. Après le second tour de casting pour ce film, Fred Fonteyne m’a demandé mon âge car Zoé avait 15 ans dans le scénario. J'en avais 20 à l’époque et il s’est demandé comment on allait retrouver ce côté explosif de l’adolescence et au final ça a marché. C’est un réalisateur qui dirige vraiment bien ses acteurs/actrices.
Tu n'étais pas prédestiné au cinéma...
Je n’ai pas toujours voulu être actrice. Je n'aimais pas l'école et sa discipline, je ne savais pas trop quoi faire, cette porte s’est ouverte à moi et j’ai foncé sans vraiment savoir que je pouvais en faire mon métier. Je ne l'ai réalisé que bien plus tard pendant le tournage de mon premier court-métrage professionnel "Après 3 minutes" de Dimitri Linder et Salima Glamine.
Comment as-tu commencé ?
Les mercredis après-midi, mes sœurs faisaient des ateliers de théâtre, j'ai voulu faire comme elles. J'ai adoré ! J'en ai fait de mes 8 à 14 ans. Ma faim de jouer avait tellement grandi. Je ne connaissais pas "le cinéma", j'en avais peut-être juste l'image glamour qu'on voyait à la télé. C’est ma belle-mère qui m’a envoyée à un casting pour un film étudiant, que je n'ai pas eu. Je m'en foutais, j'avais adoré faire ce casting ! Puis j'en ai passé un autre, pour Delphine Girard, que j'ai eu et là je découvre ce que c'est un plateau de cinéma : l'ambiance, tous les métiers que ça englobe, j'étais scotchée ! Je me suis dit que je voulais continuer à faire ça. Et puis voilà, de fil en aiguille, j'ai passé des castings en Belgique puis aussi en France. Je décroche parfois des rôles, parfois pas.
Une fois que tu as goûté au plateau de tournage, tu es tombé dans la marmite cinéma.
Exactement, je ne me vois pas faire autre chose que jouer, pour le moment ! Jusqu’à présent, on m’a souvent donné l’opportunité de jouer dans des drames, et ça me ferait tellement kiffer de jouer dans une bonne comédie avec Alain Chabat ou Riad Sattouf par exemple. C’est plus compliqué de faire pleurer de rire que de faire pleurer tout court. C’est un challenge que j’aimerais bien relever. J’aime aussi beaucoup le cinéma Italien, ce serait un rêve de tourner pour Paolo Virzi ou Valéria Bruni Tedeschi, que j'adore !