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Jeanfi Janssens, en plein vol !

Steward pendant des années chez Air France, Jeanfi Janssens est aujourd'hui un humoriste heureux et reconnu par ses pairs. C'est après avoir participé au Printemps du Rire à Toulouse que sa carrière décolle et après avoir été repéré par Laurent Ruquier, il rejoint la bande de l'émission « Les Grosses Têtes » et continue son envol vers un succès largement mérité. Rencontre avec Jeanfi Janssens, en plein vol !

© Pascalito

« Vous jouez actuellement votre spectacle « Décollé ». Quelles thématiques abordez-vous ?

C'est un spectacle complètement autobiographique. L'aérien fait partie du spectacle puisque j'étais steward chez Air France pendant très longtemps. J'évoque mon parcours et mon enfance dans le nord. Mon milieu rural ouvrier et les codes d'une compagnie aérienne sont complètement à part. Je parle également de la médecine esthétique et des boîtes échangistes. Mais mon fil conducteur, c'est ma mère.


Que vous a dit votre famille lors de votre grand lancement sur les planches de théâtre ?

Ils se sont faits du souci car il n'y a pas plus aléatoire qu'une carrière humoristique. Malgré tout, ils m'ont toujours soutenu, mais de là percer, ce n'était pas une évidence. Ma famille a été mon premier public.

Pensiez-vous que la reconversion de steward à humoriste était possible ?

C'était quelque chose à laquelle je n'avais jamais pensé. J'ai toujours cru que ce serait un hobby et que ce ne serait jamais mon métier. Arrivé à quarante ans, je voulais faire un peu plus de théâtre mais je n'avais pas mesuré que cela prenne une telle ampleur.


La vie à bord d'un avion vous manque-t-elle ?

Si j'étais passé de steward à caissier, peut-être que cela aurait été le cas. Mais là, je vis des moments exaltants. J'ai parfois la sensation que cela me manque notamment les départs où l'on va dans une direction lointaine. Finalement, avec la tournée, je suis aussi peu chez moi que quand j'étais steward. Sur le rythme, ça n'a pas spécialement changé (rire).


Comment a été votre première sur scène ?

J'ai commencé par un concours d'humoristes dans lequel on m'a inscrit. C'était le Printemps du Rire à Toulouse. Il y avait 900 candidats au départ et j'ai terminé finaliste. Ce que je disais dans l'avion à intéresser les gens dans la salle. J'ai joué pour la première fois mon one-man show dans un petit café-théâtre parisien qui s'appelle « Ze Artist's » où il y avait trente places remplies par mes collègues d'Air France.



Vous avez énormément voyagé. Dans quel pays aimeriez-vous jouer votre spectacle ?

J'adorerai le jouer à Broadway, à New-York. Quand je partais là-bas, ça me fascinait. J'allais toujours voir des comédies musicales ou des pièces de théâtre. Il y a en plus une grosse communauté francophone aux Etats-Unis. Si je pouvais jouer à New-York, ça me ferait plaisir.


Depuis octobre 2016, vous êtes chroniqueur dans l'émission « Les Grosses Têtes » sur RTL. Comment avez-vous rejoint la bande à Laurent Ruquier ?

C'est lui qui m'a repéré. Lors de mon troisième festival d'Avignon - qui est une très bonne vitrine pour un artiste - Laurent Ruquier a envoyé une de ses collaboratrices pour venir me voir après avoir vu des vidéos de moi sur internet. On est toujours flatté d'avoir une reconnaissance et au mois d'octobre, Laurent me téléphone directement pour me proposer un essai dans son émission. J'y suis allé avec une grosse boule au ventre et à la fin, il m'annonce que je fais partie de l'équipe.



Au cinéma, vous avez fait quelques apparitions notamment dans le film « La Ch'tite Famille » de Dany Boon. Le septième art vous intéresse ?

Dans ce film, l'ambiance d'un plateau de tournage m'a fasciné. Dany Boon a été comme un grand frère qui m'a tout expliqué. J'aimerais faire du cinéma et il y a des projets en cours et des choses qui se présentent.


Avez-vous d'autres projets pour 2019 ?

J'ai la tournée de mon spectacle jusqu'en mai 2020. Il y a des projets de théâtre, de fiction télé et de cinéma également. Il y a pas mal de choses qui se dessinent dont une grande envie de faire une pièce de théâtre avec Stéphane Plaza, on travaille dessus.


Que peut-on vous souhaiter pour le futur ?

Que tout cela continue (rire). »


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