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Anthony Dupray : "Marseille est une ville magnifique !"

La peur du lendemain imposée par la pandémie aurait pu le pousser vers une autre direction, mais les étoiles se sont alignées pour que la « gueule » d'Anthony Dupray perdure sur le petit écran, avec un rôle de composition taillé pour lui, celui de Francis Soubeyrand (Le Grand Cornu ou le chaman de Gévaudan, au choix), un personnage intense au regard d'aigle à redécouvrir mardi prochain pour le nouveau prime de Plus belle la vie.


© Marwan Moussa

« Mardi 30 novembre il faudra se brancher sur France 3 à 21h05 pour le nouveau prime Plus belle la vie : Black Out. Anthony, à quoi doit s’attendre le téléspectateur ?

À beaucoup d’événements qui vont chambouler Marseille et le Mistral. Les personnages vont vivre pas mal de choses différemment.


Ton personnage Francis Soubeyrand sera là, fidèle à lui-même...

Je prends un plaisir immense à l’interpréter. Il est dans une espèce de violence, de radicalité et en même temps, on sent quelqu’un de bien aussi. Il ne permet pas qu’un homme puisse agresser une femme. Il a de vraies valeurs. C’est un personnage de fiction haut en couleur, mais il ressemble à beaucoup de gens.


© Marwan Moussa

Comment s’est présenté ce rôle ?

En plein confinement, c’était compliqué pour nous les artistes mais aussi pour tous les Français en général. J'étais à une période de ma vie où je ne savais pas trop si je devais continuer… Je ne savais pas trop ce que j’avais envie de faire. Comme beaucoup, j’étais perdu. Je t’avoue que je n’étais pas loin de passer à autre chose, de trouver une reconversion. Et puis, la directrice de casting m’a envoyé la fiche de ce personnage. J’ai été incroyablement surpris qu’on me le propose, et en même temps très heureux. Je suis allé rencontrer la directrice de casting et j’avais tellement de choses en moi après tout ce qu’on avait vécu que j’ai incarné Francis tout de suite.


Ce rôle est arrivé au bon moment pour raviver ta flamme artistique…

C’est ça. La main tendue au bon moment. Il y a eu toute une période de préparation compliquée. Comment je vais transformer ce que je suis pour rendre ce personnage authentique, crédible ? Ça s’est fait tranquillement avec les costumes et une famille, la production, l'équipe technique et les comédiens. L’accueil a été extraordinaire. On te met en confiance tout de suite et on te donne toutes les armes pour bien bosser.


Tu étais un téléspectateur de Plus belle la vie ?

Je regardais occasionnellement parce que j’aime bien regarder ce que font les autres. Ça fait dix-sept ans que ça dure et ça, je le respecte énormément. Réussir à tenir cinq jours par semaine le téléspectateur, c’est un exploit extraordinaire. Ça ne peut pas être le hasard. Intégrer cette famille est un réel bonheur pour moi.


© Léo Romain

La juste récompense d’un tournage intense et d’un travail en amont bien minutieux…

Il faut être tout de suite dans le texte. On a la chance de les avoir en avance, donc on a le temps de bosser. Quand on dit action, il faut être prêt. Tu ne peux pas penser à autre chose. Le rythme est très soutenu, ça demande une énorme concentration. Pour mon personnage, le costume m’aide énormément avec la barbe, le collier, la veste militaire...


Et le décor aussi avec l’île des naufragés…

J’ai eu la chance de visiter Marseille et sa région grâce à tous ses décors. Marseille est une ville magnifique. On a tourné dans une grotte où il y avait la partition de la Vierge au XIIIème siècle. En face, on voyait un rocher immense de couleur rose, là où les Canadairs s’entraînent. De temps en temps, on avait la chance de les voir s’exercer et franchement, un grand respect pour ces gens, ils font un travail formidable.



Quelle serait ta définition de la cité Phocéenne ?

Quand tu poses le pied à la gare Saint-Charles, il y a quelque chose d’unique, d’incroyable. Je comprends qu’on tombe amoureux de cette ville. Elle est vraiment étonnante. Chaque quartier est différent. Il y a des endroits paradisiaques, t’as l’impression d’avoir fait dix heures d’avion alors que t’as fait un quart d’heures de voiture, c’est fabuleux. C’est aussi une autre manière de vivre. Il y a comme un esprit de fête. Les gens sont très chaleureux, tu es très bien accueilli. J’ai surkiffé Marseille.


Une terre de culture et de cinéma…

Il y a des décors extraordinaires et puis la lumière avec le coucher et le lever de soleil… Il fait quasiment beau toute l’année. Je n’avais jamais tourné à Marseille. J’y étais venu pour des réunions de boxe et pour un match au Vélodrome, un moment incroyable. »

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