Premier festival français de séries adaptées d’œuvres littéraires, Marseille Series Stories s'est implanté du 21 au 24 novembre dernier au cinéma Pathé La Joliette, avec la même ambition de donner le goût du livre, tout en mettant en lumière les histoires, les auteurs et le travail d'adaptation. Rencontre avec Carla Poquin, au casting de Dear You.
« Carla, tu étais présente au festival Marseille Series Stories avec la série Dear You de Julien Carpentier. Qu’est-ce qui t’a plu à la lecture du scénario ?
C’était de voir les traits de caractère similaires que je pouvais avoir avec Alma, mon personnage. Que ce soit sa maladresse, sa modernité, sa spontanéité et une certaine vulnérabilité. Je ne connaissais pas le livre, mais c’est le genre romantique que je pouvais lire quand j’étais plus jeune. Je lisais beaucoup avant d’avoir accès aux ordinateurs et aux téléphones. Pouvoir incarner un premier rôle dans une adaptation d’un livre comme celui-là, c’est un rêve de petite fille que j’ai réalisé.
Quelle était l'ambiance pendant le tournage ?
Une colonie de vacances ! J’ai beaucoup appris. Dans mon école d’acteur, l’Actor Factory, on nous disait beaucoup qu’on apprendrait sur les tournages et ça c'est confirmé sur Dear You. Le réalisateur, Julien Carpentier, a toujours le mot juste. Il lit en nous comme dans un livre ouvert. Il a su me guider, me conseiller et me rassurer au mieux. C’est hyper agréable d’être entourée d’une équipe aussi bienveillante.
Quelle spectatrice de séries es-tu ?
J’ai eu une période un peu à vide, où je n’en regardais plus trop. Je ne saurai pas l’expliquer. Depuis quelques mois, j’ai pris un pass au cinéma. J’y vais trois fois par semaine, c’est excessif, mais c’est mon rythme du moment (rires). Dans une salle, on reste plus éveillé alors que chez moi, je finissais par m’endormir devant ce que je regardais. En ce moment, je binge-watch (je voulais utiliser ce mot) la série Succession, juste après j’irai regarder Les Soprano.
Quels sont tes prochains projets ?
J’écris actuellement une mini-série pour mes réseaux sociaux, qui s’appellera Pas mariable. »
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