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Caroline Anglade, une ascension du petit au grand écran !

Dernière mise à jour : 23 mars 2020

C'est à travers la pièce de théâtre « Thé à la menthe ou thé citron » que Caroline Anglade s'est prise de passion pour le jeu d'acteur. Un amour pour le cinéma partagé avec sa maman dans différents théâtres parisiens. Après avoir démarré dans de multiples publicités, c'est au cinéma que le public français découvre ses talents de comédienne dans les films de Marilou Berry. Mais son rôle dans « Tout le monde debout » a encore plus touché les spectateurs. Rencontre avec Caroline Anglade, une ascension du petit au grand écran !

© Emmanuelle Ales

« Vous avez suivi les Cours 34 et les Cours Florent. Quelle a été la motivation pour suivre une formation de comédienne ?

À l'époque, ma maman m'emmenait beaucoup au théâtre à Paris. Elle avait rencontré Alain Belmondo, le frère de Jean-Paul avec qui elle est devenue très amie. Nous avions l'habitude d'aller très souvent dans son théâtre et j'avais assisté à la pièce « Thé à la menthe ou thé citron » qui m'a donnée l'envie de faire ce métier. J'en ai beaucoup parlé à ma maman et on a décidé de m'inscrire dans une école de théâtre.


Un acteur ou un film en particulier vous a fait aimer le cinéma ?

Il y en a beaucoup. Au théâtre, j'avais vu Villeret, Brasseur, Belmondo ou encore Depardieu. C'est vraiment par le biais du théâtre que j'ai rencontré ce métier.


Vous faites vos premiers pas sur les planches dans des pièces de Feydeau et Musset avant de faire quelques apparitions dans des séries TV. Que vous a enseigné le théâtre ?

Le théâtre m'a enseigné la rigueur, la concentration. C'est une belle école où l'on apprend à se déplacer sur scène, utiliser son corps parce qu'au cinéma c'est encore différent. Je ne pouvais pas faire ce métier sans commencer par le théâtre.

© Alain Guizard

Comment avez-vous basculé du théâtre au cinéma ? Pouvez-vous nous raconter vos premiers pas dans le septième art ?

Au départ, pour gagner ma vie, j'ai fait des publicités qui m'ont permis de me faire un réseau auprès de réalisateurs. Mon premier rôle a été une coiffeuse pour le film « On ne choisit pas sa famille » de Christian Clavier. J'avais eu un rôle dans le long-métrage « L'amour dure trois ans » de Frédéric Beigbeder, mais j'ai été coupé au montage. Ensuite, il y a eu les films de Marilou Berry « Joséphine » et « Joséphine s'arrondit ». Mais celui qui a été vraiment le déclencheur pour moi est « Tout le monde debout » de Franck Dubosc.


Vous avez été à l'affiche de comédie, de film dramatique et policier. Est-ce important pour vous de ne pas se cantonner à un seul registre ?

C'est très important. Souvent, les gens ont tendance à projeter quelque chose de vous. Quand j'étais petite, au théâtre, j'allais autant chez Musset que Feydeau. Je suis très contente de pouvoir toucher à plusieurs registres, c'est indispensable.


Vous avez participé à deux pièces de théâtre créées par Laurent Baffie : « Les Bonobos » et « Sans filtre ». Comment vous êtes-vous rencontré ? Quels souvenirs en gardez-vous ?

Pour « Les Bonobos », j'avais rencontré le directeur du théâtre du Palais Royal sur une autre pièce et il a pensé à moi pour rencontrer Laurent. Il m'a testé en m'insultant pour voir si j'étais résistante à ce genre d'humour et comme je l'adorai, j'ai eu l'impression de reconnaître le sniper que je regardais à la TV. Il m'a beaucoup attendri et de là, il m'a sélectionné. Ce fut quatre, cinq années de folies avec « Sans filtre » par la suite et j'ai rencontré une troupe de dingues et surtout un ami. C'est une personne fidèle, il est très attachant.

Caroline Anglade et Laurent Baffie dans la pièce « Sans filtre » © Fabienne Rappeneau

Dix ans de carrière. Quels conseils donneriez-vous à un jeune acteur ?

On dit qu'il faut dix ans de carrière pour être dans le paysage du cinéma français. Il faut mettre du temps pour rencontrer ce milieu et grandir avec d'autres acteurs et réalisateurs. Le conseil serait de suivre ses envies et se donner tous les moyens possibles pour réaliser ses rêves.


Quel bilan dressez-vous de l'année 2018 du cinéma français ?

J'adore le cinéma français. J'aime beaucoup également le cinéma argentin, coréen, américain, mais le cinéma français est l'un des plus beaux. Je vais au cinéma le plus souvent possible et j'ai vu des petites perles l'année dernière.


Le cinéma d'auteur a-t-il du mal à se faire une place face aux films populaires ?

C'est difficile car les gens ont besoin de rire, de se divertir. Mais c'est aussi grâce à ces films que les petits peuvent exister.

© France 2


Vous avez participé à pas mal de séries comme « Pep's » et « Lebowitz contre Lebowitz ». Que pensez-vous de la montée en puissance de Netflix dont on parle beaucoup comme un destructeur du cinéma en salle ?

Je viens de tourner un long-métrage pour Netflix qui s'appelle « La grande classe ». Je trouve que cela permet aux gens de choisir. Personnellement, ça ne m'empêchera jamais d'aller dans les salles de cinéma. Netflix a une grande diversité et c'est bien pour tout le monde.


Vous êtes l'une des voix françaises de l'actrice américaine Megan Fox. Quand est-ce que ce fou projet a démarré ?

Ça a commencé pour le film « Transformers » puis ensuite, j'ai fait tous ses films et séries. En ce moment, il y a moins de choses, car elle est peut-être moins active aussi. Mais c'est génial d'avoir fait sa voix française.

All Inclusive sortie le 13 février ! © Daniel Angeli

Le 13 février sort en salles le film « All Inclusive » avec Franck Dubosc. Pouvez-vous nous parler du film et de votre rôle ?

C'est des personnes qui partent toutes ensemble en vacances dans un club « All Inclusive » et ça va être des destins croisés. C'est-à-dire que Franck Dubosc va être amené à partager sa chambre avec François-Xavier Demaison. De là, il va y avoir tout un road-trip où ils vont passer par toutes les bêtises. On retrouve Thierry Lhermitte en directeur du club et Josiane Balasko en habituée des voyages. Moi, je pars avec ma sœur et ma meilleure amie afin d'oublier ma séparation pour reprendre goût à la vie.

Vous retrouvez Franck Dubosc après « Tout le monde debout ». Comment l'avez-vous trouvé à la réalisation de son premier long-métrage ? Quelle direction a-t-il eu envers les acteurs ?

Je l'ai trouvé incroyable. Il connaît très bien ce métier. J'ai été impressionnée par sa direction d'acteurs où il fait très confiance à ses comédiens. Il a un œil très fin, je ne m'attendais pas à autant de précision, de beauté et de sensibilité. Il était temps qu'il passe à la réalisation et il a entièrement réussi son premier long-métrage.

Caroline Anglade avec Franck Dubosc dans le film « Tout le monde debout » © Gaumont Distribution

Vous avez également tourné dans le nouveau film de Michaël Youn « Divorce Club ». Le célibat est abordé ? Avez-vous une date de sortie ?

J'ai hâte de voir le film car je me suis amusé comme une folle sur ce projet. En plus, j'ai un très joli rôle dedans. C'est l'histoire d'un mec qui se fait larguer et qui va se retrouver avec son ancien coloc. Ils vont faire la fête dans sa grande villa jusqu'au jour où ils auront l'idée de créer un divorce club pour les hommes en peine. Ils vont prôner le divorce et le célibat. On est vraiment entre la comédie romantique et la comédie délirante. On s'est beaucoup amusé sur le tournage, j'avais des partenaires fantastiques. Je pense que le film sortira cet été ou en septembre. Nous n'avons pas encore de dates officielles.

Michaël Youn, Caroline Anglade et Arnaud Ducret sur le tournage de « Divorce Club »

Que peut-on vous souhaiter pour le futur ?

Toujours plus de beaux rôles, de belles rencontres et de continuer à m'épanouir dans ma vie de famille. »


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