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David Smadja, l'humour en impro !

Jeune humoriste prometteur, David Smadja commence à monter sur scène au théâtre du Gymnase à Paris. L’envie d’être comédien ne fait plus aucun doute chez lui. Et c’est à travers différents personnages qu’il joue sa première représentation avec « Un spectacle sans nom ». Avec son frère Emmanuel, ils créent le « Tel Aviv Comedy Club » et sont aujourd’hui à la préparation de la troisième saison pour l’année prochaine. Rencontre avec David Smadja, l’humour en impro !

© Tomer Lupasko

« L'été dernier, vous avez animé avec votre frère Emmanuel la deuxième saison du « Tel Aviv Comedy Club » avec Kev Adams en parrain. Prévoyez-vous une troisième saison ?

Évidemment, c'est le rêve. On prévoit même une dixième et onzième saison (rires). Notre objectif est de faire ça tous les ans. Et que ce soit l'événement de l'année en Israël. Ça nous permet de faire découvrir le pays à pleins d'humoristes et pleins de comédiens qui ne sont jamais venus et de donner l'image d'un pays ouvert d'esprit. On fait d'ailleurs des offres pour le public avec des billets d'avion, d'hôtels et des places pour les galas. Tous les humoristes peuvent venir chez nous, on est fier de ça.

David Smadja avec Kev Adams et son frère Emannuel

Avez-vous été satisfait des avis sur les deux premières saisons ?

Les spectateurs sont toujours ravis, on y donne tout notre cœur. Petit à petit, on va s'améliorer. Par rapport à la première saison, on a beaucoup évolué sur l'accueil des comédiens. On les a invités pendant une semaine alors qu'ils devaient juste jouer deux soirs. Et ensuite, on a fait une semaine de fête où on est sortis tous les soirs. On a senti une vraie unité sur scène, la création d'une petite famille.

Vous vous exprimez sur les planches Israéliennes mais également Françaises et Suisses. Existe-t-il une différence entre ses trois publics ?

Oui, clairement. Une différence énorme pour le coup. Le public français est très habitué à sortir et il est toujours différent à chaque interprétation. Ils savent répondre présents mais je n'ai pas tant joué que ça à Paris. À l'époque, comme j'étais un artiste underground et très peu médiatisé, les gens ne venaient pas forcément me voir. En Suisse, ils sont exceptionnels, je les adore. Ils sont hyper reconnaissants, c'est toujours pleins. J'ai un vrai coup de cœur pour ce public. Aujourd'hui, quand je vais jouer chez eux, les personnes du public m'invitent chez eux, produisent mes spectacles car je n'ai pas de producteur. En Israël, c'est vraiment très particulier. Je joue en français face à un public juif-francophone. C'est-à-dire que tu as cinquante personnes qui à la fin vont te donner un avis différent. C'est comme si tu jouais devant toute ta famille (rires). Ils te donnent des conseils sur la lumière par exemple. Ils sont bien plus relous (rires). Ils ne vont pas te dire bravo s'ils n'ont pas aimé.