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Diane Rouxel, une actrice volontaire !

Découverte dans le film « The Smell Of Us » en 2014 sous la direction du réalisateur américain Larry Clark, Diane se dévoile aux yeux du cinéma français pour le film d'Emmanuelle Bercot « La Tête haute » où sa prestation sera récompensé d'une nomination au césar du meilleur jeune espoir féminin 2016. Elle poursuit sa carrière cinématographique en incarnant l'aspirant Laure Baer dans « Volontaire » au côté de Lambert Wilson. Dans un mois, on la retrouve à l'affiche du film « Marche ou crève » dans lequel elle s'occupe de sa sœur handicapé. Rencontre avec Diane Rouxel, une actrice volontaire !

© Celeb Mafia

Après des études d'arts plastiques, vous allez effectuer vos premiers pas dans le cinéma sous la houlette du réalisateur américain Larry Clark pour le film « The Smell Of Us ». Comment s'est passé votre transaction des études au cinéma ?

C'était inattendu. Je suis arrivé à Paris à l'âge de dix-sept ans. J'ai passé mon bac et ensuite, j'ai commencé des études en arts plastiques. J'ai un ami qui était déjà branché sur le casting de ce film et il m'a vu sur ma planche de skate. Il m'a donc proposé à la scénariste pour jouer le rôle de Marie. J'ai passé pas mal de temps avec eux ainsi qu'avec Larry quand il est venu à Paris.

Comment a été cette première expérience dans le septième art ? On peut lire sur le net que ça été un tournage presque éprouvant. Pourquoi ?

Larry Clark est un réalisateur imprévisible. Avec lui, on ne savait pas vraiment ce que l'on allait tourner le lendemain. Il y avait beaucoup de changements donc pas forcément très confortable. Mais c'est une manière de travail différente et intéressante.


En 2015, vous êtes à l'affiche du sublime film « La Tête haute » d'Emmanuelle Bercot. Vous allez recevoir une nomination au césar du meilleur espoir féminin. Comment vous a-t-on dirigé dans ce film engagé ?

J'ai passé plusieurs étapes de casting et il faut savoir que je n'ai pas vu Emmanuelle Bercot tant de fois avant le tournage. Je suis arrivé en plein tournage, ils avaient démarré depuis deux semaines déjà.

Quels conseils ont pu vous donner Benoît Magimel et Catherine Deneuve ?

J'ai très peu croisé Catherine Deneuve car on avait tout simplement très peu de scènes ensemble. En revanche avec Benoît Magimel, j'ai le souvenir d'un trajet en voiture qu'on a fait ensemble où il m'a parlé de toute son expérience, son parcours.

Diane Rouxel au côté de Benoît Magimel dans le film "La Tête haute"

Comment avez-vous vécu l'engouement qu'il y a eu autour du film notamment avec une présence au festival de Cannes ?

C'était fou. On ne s'y attendait absolument pas. Je me souviens du coup de téléphone que j'ai reçu pour m'annoncer que le film serait en ouverture du festival de Cannes. Débarqué là-bas sous le feu des projecteurs, c'était incroyable. Tout cela a été un grand coup de pouce pour moi. C'est un film qui a fait 700 000 entrées et qui m'a dirigé vers d'autres castings.

En six ans de carrière, vous avez joué dans des films dramatiques où vous avez interprété Marie (The Smell Of Us), Tess (La tête haute), Rose (Fou d'amour) mais également Lucie (Mes Provinciales). La comédie pure et dure vous tente ?

Oui, ça me tente. Après, je ne choisis pas mes films en fonction du genre. J'ai besoin d'être touché par le scénario et c'est vrai que ceux que j'ai lu sont pour des films dramatiques. Mais je reste tout de même ouvertes pour des comédies.

Quel rôle a été le plus difficile à travailler ?

Peut-être celui de Laure Baer dans « Volontaire » d'Hélène Fillières. J'ai eu un gros entraînement physique avant le tournage de ce film. Après, ma rencontre avec Lambert Wilson a été très simple. Je l'adore même s'il m'a un peu impressionné au début.

Le 5 décembre sortira en salle le film « Marche ou crève » dans lequel vous incarnez le rôle d'Elisa, une jeune adolescente de 17 ans aux côtés de Jeanne Cohendy et Cédric Kahn. C'est un film inspiré de la vie de Margaux Bonhomme ?

Je pense que je n'ai jamais été aussi libre de proposer mes idées. C'était assez chouette avec des lectures de scénarios en compagnie de Margaux avant le tournage. On a aussi passé une semaine avec tout les acteurs à travailler toutes les scènes du film en improvisation. Et oui, c'est un film inspiré de la vie de la réalisatrice.

Vous êtes actuellement aux Etats-Unis, quel projet préparez-vous ?

Je fais beaucoup de photographies et je vais sûrement préparer une exposition à Paris le mois prochain.


Que peut-on vous souhaiter pour le futur ?

Un succès pour mon prochain film.


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