Pour votre mariage, anniversaire ou une soirée privée, il est l'homme à appeler pour une soirée d'exception. DJ Mike a commencé très jeune derrière les platines. Souvent entouré des plus grands, il fait ses armes et est devenu aujourd'hui une véritable référence musicale. Rencontre avec DJ Mike, un amoureux des platines !
« Depuis l’adolescence, tu es DJ et producteur de spectacles. Comment est née ton envie d’être derrière les platines ?
Mon oncle avait une grande salle de spectacle à Paris et mon père travaillé avec lui. Je l’accompagnais souvent et j’adorais monter sur la scène. Mon goût de la scène est arrivé à cette époque. En grandissant dans cette salle, j’ai facilement appris sur le tas. J’ai très souvent été dans des soirées et j’ai fréquenté énormément de DJ connus ou moins populaire. De fil en aiguille, je me suis perfectionné.
À partir de quel âge commences-tu à mixer ?
Vers l’âge de quinze ans, j’ai commencé les premiers warm-up. Je me suis aguerri et j’ai grandi dans des lieux qui m’ont permis de vivre de ma passion. Je n’ai pas suivi une formation en particulier. C’est vraiment avec des DJ à forte renommé que j’ai évolué car ils m’ont donné des bons coups de main en me présentant également à certains de leurs collaborateurs.
Te souviens-tu de ta toute première soirée ? Quels souvenirs en gardes-tu ? C’était pour un dépannage. Je commençais à avoir un réseau super intéressant et un DJ m’a appelé pour m’annoncer qu’il ne pourrait pas mixer un soir. J’avais seize ans et il y avait pas mal de monde dans la salle. C’était à Paris et je pense m’en être plus ou moins très bien sorti. J’en garde un bon souvenir. Tu t’es fait connaître en tant qu’organisateur d’événements avec des programmations d’artistes tels que Patrick Bruel, Dany Brillant, Ary Abittan, Christophe Maé ou encore Kendji. Raconte-nous cette période. J’ai grandi dans des endroits connus à Paris avec pas mal de personnes qui fréquentaient beaucoup d’artistes. J’étais proche de certains artistes et on a gardé des liens d’affinité. Un jour, un gros client me demande de faire venir des stars pour son mariage. On a fait pas mal de belles soirées privées avec des artistes français et internationaux.
Finalement tu as toujours eu cette fibre artistique. J’ai aussi fait du cinéma. Le meilleur ami de mon grand-père était Roger Hanin. Il était un petit peu comme un oncle pour moi. Grâce à lui, j’ai pu avoir quelques opportunités en tant qu’acteur. Ce n’est pas ce que j’aimais le plus mais c’était des expériences sympas. Tu as créé ton propre groupe « Golden Live Band » composé de multiples talents. Le monde du DJ a évolué. Quand tu fais une soirée, c’est de plus en plus rare que l’on te demande de venir seul. L’interactivité est ce qui marche aujourd’hui. J’ai donc commencé à faire des trios live avec saxophoniste et percussionniste. De fil en aiguille, on m’a demandé si j’avais un MC pour donner de l’ambiance. J’ai donc formé ce groupe et aujourd’hui on s’éclate en faisant ce que l’on aime avec les copains. On va là où on nous demande. Nous avons une zone géographique très large. Comment t’organises-tu ? Je gère tout en amont : la logistique, la relation client et les playlists. Au niveau de l’organisation, je prépare toujours des sets bien en avance. Je déteste être désorganisé et faire de l’impro dans une soirée même si on en fait énormément sur le moment. Il faut être éclectique et avoir une grande culture musicale.
Pour toi, quelle est la définition d’une soirée inoubliable ?
L’alchimie entre le DJ et le public du début à la fin de la soirée. Il faut vraiment qu’il y ait cette interactivité, cet échange. Il faut ressentir leurs désirs et leurs attentes.
Ton professionnalisme a été récompensé avec de très belles collaborations avec Bob Sinclar, Djibril Cissé, Claude Njoya avec qui tu travailles aujourd’hui.
Claude a une carrière impressionnante. Il a produit tous les plus gros DJ. Il a aussi fait des titres avec DJ Snake, Bob Sinclar, David Guetta, Joachim Garraud. Ils sont tous passés par lui. Il a une reconnaissance et un réseau très respecté par la profession.
Tu es caméléon puisque tu t’adaptes à plusieurs publics différents. C’est un challenge que tu aimes relever ? J’adore les challenges. J’aime bien m’adapter à plusieurs types de clientèles. J’ai parfois mixé dans des salles exceptionnelles, des lieux insolites pour quinze personnes. Chaque soirée est un défi. Aujourd’hui, est-ce plus facile de devenir DJ qu’avant ? Pour moi, la seule différence est le budget. À notre époque il fallait acheter les vinyles et c’était un budget super important. Après, si tu n’es pas bon dans ce que tu fais, je peux t’assurer que dans ce milieu très fermé ça va vite se savoir.
Quels sont tes futurs projets ? Pour l’instant on avance bien. J’ai beaucoup de projets en tête mais je ne peux pas encore tout dire (rires). Aurais-tu une citation fétiche à nous délivrer ? « Sans musique, la vie serait une erreur ». Je trouve cette phrase magnifique de Friedrich Nietzsche. Que peut-on te souhaiter pour le futur ? De continuer à kiffer et que l’on puisse se retrouver très rapidement pour faire la fête tous ensemble. »
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