top of page

Doctor Lass, l'enfant de Mbatal !

Dernière mise à jour : 11 sept. 2018

C'est au cœur d'un village côtier pluri-ethnique au Sénégal que Lassana Sané, plus connu sous le pseudonyme « Doctor Lass », est né. Après une rencontre avec Mansour Sy, un artiste de sa région, il découvre le métier de musicien avec la pratique de la guitare. Pour réaliser son rêve, il débarque en France et se fait apprécier du public français. Aujourd'hui, il a collaboré avec le groupe « Synapson » pour lequel il a interprété « Souba », qui compte plus d'un million de vues. Rencontre avec Doctor Lass, l'enfant de Mbatal !

© Valentine Chapuis

« Vous avez commencé à composer vos premiers sons après une rencontre avec le grand Jo (Mansour Sy), une star de Mbatal d'où vous êtes natif. Que vous a-t-il retransmis ?

Il m'a donné l'envie d'être musicien. Il m'a appris à chanter, à jouer de la guitare et le comportement à avoir pour faire ce métier. Il m'a aidé pour écrire des textes en français.


Comment vous êtes vous inspirez pour écrire vos premiers textes ?

Je m'inspire de tout ce qui m'entoure, la vie familiale et la vie quotidienne.


À l'âge de 20 ans, vous quittez le Sénégal pour la France et arrivez à devenir un musicien reconnu. Comment votre style musical a-t-il été perçu par le public français ?

J'ai été bien accueilli. Il y a des anciens chanteurs sénégalais qui sont passés avant moi comme Touré Kunda. La musique sénégalaise à sa place en France. J'ai pu m'intégrer par la différence grâce à ma voix.

Quelles attentes aviez-vous avant de jouer en France ?

J'avais des échos car je fréquentais un groupe qui voyageait et jouais beaucoup. Ils m'ont beaucoup parlé du public français et j'ai été super bien accueillis.


Vous avez fait vos preuves en concert à Lyon en effectuant les premières parties de Capleton et Stephen Marley. Quel goût à le succès ?

Vous savez, quand vous commencez à voir que votre travail porte ses fruits, c'est une fierté et une grande envie de continuer.


Une petite habitude avant de monter sur scène ?

Non, pas vraiment. J'adore la scène et le contact avec le public. Je n'ai pas le trac ni la pression. J'ai toujours envie d'y aller. Mon seul problème, c'est que quand je ne suis pas sur scène, je suis triste (rires).

Est-ce qu'il existe une différence entre les deux publics ?

Les publics ne sont pas les mêmes. Au Sénégal, le public à tendance à être vraiment proche de l'artiste. Mais il y a un plaisir qui est universel dans la musique, c'est qu'il n'y a pas de frontières. Toutes les ethnies se mélangent et c'est ce qui est beau.


En 2011, vous rejoignez le groupe « Jungle Juice ». Vos textes en wolof se mélangent aux percussions sénégalaises, au piano salsa et au skank reggae. Vous avez aimé travaillé en équipes ? Quels souvenirs en gardez-vous ?

Oui, la force était d'avoir un batteur et un guitariste pour proposer un beau contenu au public. On est très vite devenu une famille. Dans ce groupe, ça rigolait beaucoup. Maintenant que je suis chez Synapson, ça me manque.

L'été dernier, l'Hexagone vous retrouve auprès du groupe « Synapson » pour lequel vous avez interprété « Souba » qui compte plus d'un million de vues sur Youtube. Comment sont-ils venus vers vous ?

Il faut savoir que je ne les connaissais pas et eux non plus. On a été présenté par le biais d'un ami qui travaille pour un très grand label. Synapson avait besoin pour la sortie de son nouvel album d'une personne qui face la différence. Cet ami m'a parlé de Synapson, il leur a envoyé ma bande-démo et ils ont accepté la collaboration.

Synapson - Souba (feat. Doctor Lass)


Vous avez accepté sans aucune hésitation ?

Je ne les connaissais pas. Pour moi, c'était un groupe lambda comme tous les autres. Et comme j'ai très envie de partager ma musique avec d'autres artistes, la collaboration est venue très naturellement.


Suite à ce morceau, ça vous a ouvert plus de portes ? Il y a eu plus de propositions ?

Après ce morceau, j'ai connu beaucoup plus de personnes et ça m'a ouvert des portes. Les contacts commencent à venir, je suis vraiment très content, et je remercie sincèrement Synapson ainsi que David qui m'a mis en relation avec eux.


Vous travaillez sur un prochain clip avec « Synapson » ?

On travaille sur des prochains sons pour le futur album. On se retrouve dans des hôtels pour discuter du futur de ma carrière. Avec Synapson, on est aussi une famille.

Vous étiez en Suisse récemment pour un autre spectacle ?

J'étais en Suisse avec un autre projet qui se nomme « Voilaaa ». C'est un groupe d'improvisation créé par un grand monsieur qui s'appelle Bruno Hovart, il a fait beaucoup d'album. On fait pas mal de festivals, c'est de la musique africaine, mais plus attirer vers la danse.

Voilaaa - African Music (feat. Doctor Lass)


Dans le futur, envisagez-vous de refaire des clips en solo comme « Dara » en 2011 ?

Oui, car avec ce projet-là, on va bientôt mettre en place une promo et des nouveaux clips vidéo sur le net. »

Doctor Lass - Dara

Interview réalisée par téléphone. Merci à Doctor Lass pour sa disponibilité et son amitié.


bottom of page