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Eliott Jane, une plume très singulière !

Eliott, c'est le prénom des enfants différents. Nom de scène bien choisi par cette artiste à la musique accrochée au cœur et à la signature de l'EP Liberté Chérie, à l'image de la vie, ni tout rose, ni tout noir, racontée avec désinvolture, poésie et franchise. Rencontre avec Eliott Jane, une plume très singulière !


© Benoît Kalka

« Eliott, tu es une jeune artiste libre, singulière et passionnée. Ton EP Liberté Chérie est-il un cocktail mélangé de toutes tes saveurs artistiques ?

C’est un disque hybride qui me ressemble totalement. J’ai un parcours un peu particulier et je voulais qu’on entende d’où je viens, qui je suis, ça se situe à la croisée de plusieurs genres musicaux avec de l’électro, de la pop et même du rock. Chacun peut définir cet EP comme il le veut. Je ne veux pas qu’il rentre dans des cases.


Dans A la vie, à la mort, tu nous incites à profiter des gens qu'on aime avec une approche non dramatique de la mort…

J’aime bien aborder des thèmes sombres. J’ai toujours eu besoin de faire de la musique pour exprimer un trop-plein d’émotions. C’est un exutoire. On peut se souvenir de quelqu’un et pleurer, mais on peut aussi se souvenir d’une personne et sourire. On peut retravailler le passé en se souvenant des bons moments.



Quelle est ta définition de la liberté ?

Quand j’entends le mot liberté, je pense tout de suite à la liberté de pouvoir agir sans contraintes. Ma liberté, c’est de pouvoir vivre sans emprise, même si ce n’est pas toujours facile d’avoir une liberté de décision dans sa propre vie.


Tu consacres un titre à Camden Street, un célèbre quartier atypique de Londres. Qu'y as-tu vécu là-bas ?

Je connais très bien le quartier, j’y ai beaucoup traîné. C’est un endroit particulier qui marque pour moi la fin d’une étape de ma vie. C’est là où j’ai fait les derniers concerts avec mon groupe Jina. À Londres, j’ai trouvé la vie très dure et étrange, surtout en hiver. Il n’y a pas de chauffage, tu dors avec des couches de manteau sur des canapés. Je ne parlais pas un mot d’anglais mais j’ai fait des rencontres improbables et originales. J’ai aussi envie que ce titre reste mystérieux et poétique, sans sens compréhensif. En termes de textes, je ne pense pas que ce soit le titre le plus accessible même si à moi, il me parle personnellement.