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Photo du rédacteurSamuel Massilia

Elodie Arnould, future grande !

Dernière mise à jour : 12 mars 2019

Elle a démarré sur les planches de l'Antidote à Marseille et s'est illustrée au théâtre « Le Boui Boui » à Lyon. Pétillante et talentueuse, Elodie Arnould fait face à la difficulté des scènes parisiennes et arrive à conquérir un public de plus en plus nombreux sur ses réseaux sociaux. Rencontre avec Elodie Arnould, future grande !

« Vous jouez actuellement votre spectacle « Future grande ? » à l'Apollo Théâtre. Pouvez-vous nous en parler plus en détail ?

J'ai l'impression que mon spectacle est celui des filles de ma génération, celles qui approchent de la trentaine et qui n'ont pas encore coché les cases mariage, enfant, bébé, voiture et crédit. Je parle de mon immaturité et de ce qui peut m'arriver au boulot. Beaucoup de filles qui viennent au spectacle se reconnaissent. Et les mecs qui les accompagnent rigolent car ils reconnaissent leur copine. C'est un spectacle qui parle à tout le monde.


Depuis combien de temps jouez-vous ce one-woman-show ?

J'ai commencé à le jouer en avril 2018 à Lyon au théâtre « Le Boui Boui ». Et depuis janvier, je suis à Paris deux fois par semaine.

C'est à Marseille que vous débutez sur les planches de l'Antidote. Comment avez-vous réussi à vous intégrer dans la cité phocéenne alors que vous ne connaissiez personne ?

J'ai commencé le théâtre à Marseille pour me faire des potes (rire). Je ne connaissais pas beaucoup de personnes hormis celles de mon travail. Avec des potes, on a fait un comédie club au Quai du Rire. Je n'y suis resté que deux mois et je suis reparti à Lyon.


Comment vous êtes-vous formé au métier d'humoriste ?

Directement sur les planches. J'avais pris des cours d'impro à l'Antidote pendant deux ans et puis avec un ami on s'est lancé le défi d'écrire un sketch chacun de trois minutes et on allait se tester au Aix Comedy Club et tout s'est très bien passé.

© Fabrice Mawule Houessou

Gardez-vous une partie d'improvisation dans votre nouveau spectacle ?

Oui, toujours un petit peu. Quand il se passe quelque chose dans la salle, on ne peut pas ignorer.


Sur votre compte Instagram, vous évoquez différents thèmes de société. Abordez-vous des sujets que vous ne traitez pas dans « Future grande ? » ?

Dans mes vidéos, je parle de choses que j'aimerais évoquer dans mon spectacle mais je ne peux pas sinon il durerait six heures (rire). Et en plus, c'est aussi une bonne promotion pour le one-woman. Je ne me mets pas une rigueur dans la publication de mes vidéos. Parfois, je suis plus ou moins inspiré donc j'en fais quand l'inspiration du moment me guide.

Vous rêvez d'être une artiste, une femme accomplie qui gère tout en restant glamour. Quel humoriste vous inspire beaucoup ?

Florence Foresti est géniale. C'est un peu la première humoriste où toutes les femmes se reconnaissent en elles. Je suis très admirative de cette personne-là. Et celui qui me fera toujours rire peu importe ce qu'il dira, c'est Jérôme Commandeur.


Vous êtes d'origine malgache. Avez-vous déjà joué votre spectacle à Madagascar ?

Non, pas encore. Mais je ne parle pas malgache, je sais uniquement dire à table et on mange. Je sais qu'il y a une communauté francophone qui me soutient beaucoup là-bas.

Avez-vous d'autres projets pour 2019 ?

Je me concentre vraiment sur le spectacle. S'il y a des choses à côté c'est vraiment du bonus.

Que peut-on vous souhaiter pour le futur ?

J'ai envie de réussir à Paris. C'est une ville qui fait peur pour un humoriste surtout quand il vient de la Province et que personne vous connaît. »


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