Emmanuel Fricero, ciné Man !
Dernière mise à jour : 9 juin 2021
La caméra de ses parents est très vite devenue sa meilleure arme. Emmanuel Fricero incarne tout ce que l'on aime : l'humilité, le talent, l'opiniâtreté et la passion. Il pourrait parler de son métier pendant des heures, c'est ce que nous avons fait pendant deux fois 45 minutes, le temps d'un match, pour en apprendre plus sur les combats menés par ce jeune réalisateur dont le nom sera un jour écrit en lettres d'or dans le cinéma Français. Rencontre avec Emmanuel Fricero, ciné Man !

« On peut enfin retourner dans une salle de cinéma ! Un soulagement pour toi ?
Je vais faire un retour fracassant (Rires). J’espère qu’il n’y aura pas de couac ! On va pouvoir kiffer à nouveau. Il y a tellement de films à voir depuis l’année dernière. J’espère que ça va inciter les gens à retourner au cinéma. Il y a le Dupontel à voir, The Father de Florian Zeller, Drunk de Thomas Vinterberg, ADN de Maïwenn et j'attends avec grande impatience le nouveau James Bond et plein d'autres bien sûr...
Quand ça avait rouvert cela fait quelques mois, j’étais tout seul dans les salles, il n’y avait personne. Je discutais avec les responsables de chez Pathé qui me disaient « Bienvenue chez vous » (Rires). Ça m’est arrivé pas mal de fois, même avant cette période. Les films de 22h, en pleine semaine, tu es tout seul, c’est un kiff (Rires), mais je préfère quand même voir une salle pleine à craquer, c'est magique !
Habituellement, à quelle fréquence vas-tu dans les salles obscures ?
J’y vais toutes les semaines. À un moment, c’était ma sortie du samedi soir. Maintenant, par rapport à mon train de vie, j’y vais en semaine. Quand je peux me permettre ou que j’ai pris du retard sur les films, il m’arrive d’en regarder trois d’affilée. J'y vais pour la séance de 18h et j'enchaîne celles de 20h et 22h. Un petit marathon. Je rentre ensuite chez moi vers 1h du matin, content d'avoir vu trois films. Et je peux encore regarder un autre film en arrivant à la maison (Rires).
Tu es bon public ?
J’essaie de tout voir, de regarder tous les styles, même si j’ai mon propre genre en tant que cinéaste. C’est important de savoir tout ce qui se fait. D’une certaine manière, ça m’inspire aussi. Voir les différentes cultures, la façon de faire, le moyen de raconter des histoires, c’est tellement différent suivant le pays et la langue.
