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Eric & Quentin, les frères qui ne portent pas le même nom !

L'humour a tissé l'amitié d'un amoureux de musique et d'un écrivain primé. À l'aise dans leurs pompes, ils ont préféré s'allier pour défendre leurs blagues, à savourer dans On peut plus rien rire, un premier spectacle démarré avant la fermeture des théâtres, mais aujourd'hui en pleine croissance dans tout le pays. Rencontre avec Eric & Quentin, les frères qui ne portent pas le même nom !


© Audoin Desforges

« Jeudi et vendredi prochain vous sortez de votre cave pour rejoindre les planches du théâtre l’Art Dû à Marseille pour votre spectacle On peut plus rien rire. Éric, Quentin, à quoi doit s’attendre le spectateur qui viendra vous voir ?

Quentin : À rire et surtout à apprendre. On décrypte les mécanismes du rire à travers les siècles et sous la forme d’une conférence. C’est un spectacle pédagogique et humoristique.


Éric : C’est gagnant-gagnant. Tu ris et en plus tu apprends, même si c'est du pur divertissement. Quand les spectateurs viennent, ils sont surpris et contents. C’est comme si c’était un bonus d’avoir appris des choses qui vont te servir dans la vie de tous les jours.


Quentin : Et ça te permet de sortir des petites phrases le lendemain à la machine à café.

Cette semaine vous allez faire vos retrouvailles avec la cité Phocéenne, dix ans après !

Quentin : Je viens au moins une fois par an. Et pour ne rien te cacher, je venais en vacances à Marseille étant petit. La maman de mon beau-père habitait dans un appartement au Prado, j’y passais dix, quinze jours l’été. Et puis il y a une espèce de phénomène où tous les parisiens descendent, et ils ont raison car c’est une ville magnifique.


Dans quel état étiez-vous pour les premières représentations face au public ?

Éric : En stress, évidemment ! On se regardait tous les deux et on pensait la même chose, qu’est-ce qu’on fout là ?


Quentin : Etait-ce une bonne idée ? Il fallait qu’on maîtrise notre texte, ce qui n’était pas évident au début. Ensuite, le jeu de scène et là, il y a deux semaines on a refait toute une mise en scène avec des nouvelles lumières. C’est tout le temps en travail.


Il y a toujours une période de rodage…

Éric : Il y a plein de paramètres dont on ne prenait pas forcément conscience au début…

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