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Guillaume Bats, hors cadre !

Atteint de la maladie des os de verre, Guillaume Bats a traversé différentes périodes difficiles de sa vie où il a notamment dû faire face aux moqueries dès son plus jeune âge. Aujourd'hui, il est un humoriste reconnu pour son talent et apprécié par le public pour son humour franc et décalé. Actuellement sur scène, il remplit toutes les salles dans lesquelles il exerce pour y offre son coeur... qui n'est pas en verre. Rencontre avec Guillaume Bats, hors cadre !

© Bruno Gilles

« Vous commencez le théâtre à l'âge de 12 ans. Quel a été votre motivation pour faire ce métier ?

On me demande souvent ce qui m'a donné l'envie de faire ce métier et je réponds toujours que c'est mon parcours de vie. Quand j'étais plus jeune, je recevais beaucoup de moqueries sur mon handicap. C'est à l'âge de 16-17 ans que j'ai commencé à maîtriser les rires et j'ai su que je voulais faire ce métier.


Vous avez participé à l'émission « On ne demande qu'à en rire » présentée par Laurent Ruquier. Etait-ce une bonne école pour vous ?

Ça était un tremplin pour moi. Contrairement à beaucoup d'autres, je n'y est apparu que cinq fois et pourtant, on me reconnaît autant que quelqu'un qui l'a fait pendant deux ans. Ça à marquer les esprits.


Quels conseils vous a donnés le jury de l'époque ?

Aucun car j'étais déjà excellent (rires). Au début, je n'y suis pas allé pour être noté mais plutôt en guest donc les conseils ne m'étais pas destinés. C'était mes débuts à la télé, on me disait de moins stresser et d'être moins rapide par exemple. Ce sont des conseils que l'on retient.

Quel a été votre premier pas sur les planches ?

C'était en 2012 au théâtre du Petit Gymnase et c'était assez stressant. Pour ma première tout seul sur scène, c'était assez stressant.


Pendant combien de temps avez-vous joué votre premier spectacle « Tous tordus » ?

J'ai joué ce spectacle une dizaine ou une quinzaine de fois dans des petites salles. J'ai rencontré Jérémy Ferrari avec qui j'ai écrit mon deuxième spectacle.


Actuellement, vous jouez votre one-man-show « Hors Cadre ». Quels thèmes abordez-vous ? Où peut-on vous retrouver prochainement ?

Ce spectacle ne parle pas que de mon handicap. C'est avant tout une personne en situation d'handicap qui raconte sa vie. J'y évoque mon parcours, ma naissance, ma scolarité et tout ce que j'ai pu traverser dans la vie. Cela permet de traiter tous les sujets de société également. On est sur la fin de la tournée mais il reste encore des dates.

Spectacle écrit avec Jérémy Ferrari. Comment vous êtes-vous rencontré ?

On s'est rencontrés sur l'émission « On ne demande qu'à en rire ». J'avais fait un premier passage en guest avec Waly Dia puis un second et Laurent Ruquier a voulu me voir à l'essai en solo. Je me sentais capable de jouer mais pas d'écrire. Dans l'émission, celui qui me faisait le plus marrer était Jérémy.


Avez-vous reçu des propositions pour le cinéma ?

J'en ai mais pas des concrètes pour le moment. Le cinéma m'intéresse beaucoup. J'ai déjà participé à des courts-métrages. J'adorerai être sur un plateau de tournage.


Avec du recul, vous dites-vous que votre carrière est une belle revanche sur la vie ?

On peut dire ça comme ça. Personnellement, je ne vois pas les choses de cette façon. Maintenant que ça va bien pour moi, je profite de ce que je fais et cela m'empêche de penser au passé. Cela été douloureux à une époque mais maintenant, je suis très heureux. Je ne suis pas un mec revanchard.

Quels autres projets préparez-vous pour cette année ?

Je commence déjà à réfléchir au prochain spectacle. Je vais également essayer de me diriger un peu plus vers le cinéma.


Que peut-on vous souhaiter pour le futur ?

Une longue vie avec la santé évidemment. Sur le plan professionnel, que mes projets s'enchaînent et que je continue à faire marrer les gens. »

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