On ne sait pas quand son spectacle va démarrer, mais on sait déjà qu'on n'a pas envie qu'il se termine. JM a fait le grand saut sur scène, micro en main et accompagné de son énergie débordante ! Sur son carnet "OM", il écrit ses blagues, trouve son fil conducteur et prend le temps d'aimer la vie sans faire semblant. Rencontre avec JM, droit au rire !
« JM, tu rodes actuellement ton premier spectacle au Comédie Club Vieux Port. Comment est né ce spectacle et l’envie de monter sur scène ?
Pour tout te dire, mon Samuel, c’est mon rêve d’enfant. Si je suis tombé un peu par hasard dans la radio, c’est de faire rire qui m'a toujours plu. Dans ce spectacle, je raconte des anecdotes, des péripéties, c’est convivial je crois (rires). Je le joue depuis début 2023, à raison d'une date par mois, je teste des blagues et essaie à chaque fois de l’améliorer, mon téléphone est plein de notes !
Quand as-tu senti que c’était le bon moment pour te lancer ?
Ça a été un défi. On m’a proposé de faire la première partie d’un humoriste, j’y suis allé en me disant qu’au pire je prendrais un four ! (Rires) Il ne faut pas avoir peur du bide, ça fait partie du jeu. Il n’y a pas de moment précis pour se lancer, c’est une question de temps et dans mon cas, je n'en avais pas quand j’étais à l’antenne cinq jours sur sept.
Quelle place occupait l’humour à la maison ?
Mon père est très droit, il a travaillé pendant 40 ans dans la comptabilité et il le sait, ce n’est pas le mec le plus drôle de France, même s’il s’est un petit peu lâché depuis. J’ai toujours aimé détendre l’atmosphère. J’ai des souvenirs de repas en famille où je faisais des blagues à mes tontons qui sont très blagueurs.
Tu faisais déjà rire au lycée Antonin Artaud ?
Eh bien, pas plus que ça. J’étais un peu dissipé, je parlais beaucoup mais encore un peu timide quand même ! Pendant mon BTS, j’étais avec des barjots (rires) et n’étant pas le plus grand et le plus en confiance, il fallait que je m’impose. J’ai souvent réussi à m’en sortir grâce à l’humour.
A Plan de Cuques, tu avais demandé à Eric Collado comment devenir comique. Sa réponse ?
J’en ai des frissons rien que d’en parler. J’avais quatorze ans quand je lui ai posé cette question. Il m’a dit : « Pour devenir comique, t’as qu’à faire rire les gens. » J’ai fait sa première partie il y un an à l’Antidote. La boucle est bouclée.
Au programme de ton spectacle : anecdotes, péripéties et improvisation. L’impro, ça s’apprend ?
Tu peux être drôle dans la vie de tous les jours et ne pas l’être sur scène, et inversement. La théorie, c’est bien mais il n’y a rien de mieux que la pratique. La radio m’a beaucoup aidé pour l’impro. Quand tu es venu me voir, ça a duré vingt minutes, presque trente, parce que le public était réceptif. Si c’est à la mode aujourd’hui, il faut, pour moi, que ton spectacle écrit soit aussi bon que ton impro.
Comment s’est faite ta rencontre avec Pascal ?
Sur NRJ, on avait fait une caméra cachée où on lui avait fait croire qu’un jeune ne respectait pas son père. Ensuite, on s’est croisé sur C8 pendant que j’étais dans l’émission C que de la télé présentée par Valérie Benaïm. Puis pendant le confinement, pour un live de 24h sur Instagram, j’ai proposé à Pascal de me faire un cours de sport, ça a matché, il a fait d’autres apparitions et on a décidé de faire une chaîne Youtube en duo. On s’était dit qu’à 30 000 abonnés en trois mois on continuerait, on en a eu 100 000. Tout est parti d’une blague.
Pour conclure cet entretien, aurais-tu une citation fétiche à me délivrer ?
« Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas. »
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