Le Comte de Bouderbala, des terrains de basket aux planches de stand-up !
Dernière mise à jour : 12 mars 2019
Ancien basketteur professionnel, Sami Améziane alias « Le Comte de Bouderbala » est aujourd'hui un humoriste reconnu doté d'un talent indéniable. Avec un premier spectacle vu par plus d'un million de personnes, cet artiste s'essaie au cinéma où il sera à l'affiche du film « L'angle mort » avec Jean-Christophe Folly et Isabelle Carré. En attendant de briller dans le septième art, il est en pleine tournée pour son second spectacle qui connaît déjà un carton bien mérité. Rencontre avec Le Comte de Bouderbala, des terrains de basket aux planches de stand-up !

« Tout d'abord, pouvez-vous nous expliquer d'où vient ce nom « Le Comte de Bouderbala » ?
En arabe, bouderbala veut dire haillon. Venant de Saint-Denis avec la basilique, c'est un peu la ville des rois de France. J'ai donc choisi le nom de Comte comme un faux noble.
Certaines personnes ne le savent peut-être pas mais vous étiez un ancien basketteur professionnel. Quels souvenirs en gardez-vous ?
J'en garde des souvenirs exceptionnels. Ça était ma vie, ma passion pendant des années. C'était mon rêve de gosse qui devenait réalité. Quand on se lève le matin et que l'on fait ce que l'on aime, c'est génial.

Quel est le regard de vos anciens coéquipiers qui vous voient aujourd'hui cartonner en tant qu'humoriste ?
Ils en rigolent. J'étais déjà une blague sur le terrain. Je devais être le seul joueur à mesurer un mètre cube au basket avec des grandes saucisses de plus de deux mètres. Certains de mes anciens coéquipiers n'ont pas été étonnés de me voir devenir humoriste. Au contraire, il y en a qui m'ont poussé à faire ce métier.
Vous débutez sur les planches américaines. Comment êtes-vous arrivé à jouer dans le pays du stand-up ?
C'est arrivé un peu par hasard. Au basket, il m'était arrivé des choses incroyables aux Etats-Unis et je devais y retourner pour jouer mon spectacle en anglais. J'ai alors commencé à faire le tour des comédies clubs et à me former là-bas. La différence entre ce pays et la France, au niveau du stand-up, c'est la rythmique. Quand on joue dans une autre langue, il faut aller beaucoup plus rapidement à la punchline. Ça t'apprend aussi à gérer le stress par rapport aux étrangers. C'était une super formation pour moi.
Vous parlez plusieurs langues ?
Oui. La langue de boeuf, langue de pute, langue de sorcière etc... (rires)
Vous avez fait les premières de parties de Grand Corps Malade, un de vos anciens amis d'enfance. Comment vous a-t-il vu évoluer ? Et vous, quel est votre regard sur son parcours ?
Je l'ai rencontré à l'âge de onze ans sur les terrains de basket et en colonie de vacances. Humainement, on a évolué ensemble. Sa carrière avec son film « Patients » est magnifique. À partir du moment où il fait du bien aux gens, c'est salvateur.