C'est après avoir assisté au spectacle d'Anne-Sophie Girard que Lisa Chevallier a eu l'envie de monter sur scène. Passionnée par le sketch « L'attachée de presse » d'Elie Kakou, elle crée son propre one-woman-show « Trop conne, trop conne ». Elle joue ce spectacle depuis trois ans et demi et ne se lasse pas de s'exprimer face au public. Rencontre avec Lisa Chevallier, un grain de folie !
« Depuis combien de temps êtes-vous passionnée par l'humour ? Avez-vous suivi des cours ?
C'est en regardant des comédies cultes à la télévision avec mes parents que j'ai été très vite passionnée par l'humour. J'ai toujours aimé aller voir des spectacles comiques, des one-man-show ou même des pièces de théâtre. J'ai donc suivi des cours d'improvisation et ensuite, j'ai fait une formation de théâtre spécialisé dans l'humour. Mais c'est en allant voir des spectacles que l'on se forge son propre humour. C'est en voyant les autres faire rire que l'on arrive à acquérir les spécificités du métier.
Quels humoristes vous ont influencé à monter sur scène ?
J'aime beaucoup Anne-Sophie Girard. C'est son spectacle qui m'a donné l'envie de monter sur scène. Il y a également le sketch d'Elie Kakou « L'attachée de presse » qui est pour moi une référence ultime. Dans les plus récents, je citerai Baptiste Lecaplain, Kheiron et Audrey Lamy.
Vous étiez attachée de presse. Pourquoi avoir voulu devenir humoriste ?
C'est un métier que j'ai adoré faire. Ensuite, au bout de quelques années, j'avais l'impression de tourner en rond, de ne pas m'épanouir totalement. C'est pour ça que j'ai entamé ce virage à 360°. Je pense que je n'aurai pas été capable d'être humoriste à 18 ou 20 ans. J'avais besoin de vivre certaines choses pour être légitime.
Vous jouez actuellement votre spectacle « Trop conne, trop conne ». Quel thème abordez-vous ? Où peut-on vous retrouver prochainement ?
C'est un spectacle avec une réelle histoire contenant un début, un milieu et une fin. Ce n'est pas juste une succession de blagues. C'est un spectacle que je joue maintenant depuis trois ans et demi. Et jusqu'en juillet 2019, je vais aller un peu partout en France. J'ai cette chance de pas mal voyager.
Pensez-vous à écrire un second one-woman-show ?
Pour l'instant, je prends beaucoup de plaisir à jouer celui-là. J'ai pleins de projets en tête et pas forcément lié au théâtre.
Beaucoup d'humoristes se dirigent ensuite vers le cinéma ou la TV/Radio, est-ce une envie chez vous ?
Le cinéma et la télévision ne sont pas mes objectifs. Là où je prends le plus de plaisir, c'est d'être sur scène face au public.
Quels souvenirs gardez-vous de votre première approche avec le public ?
La toute première de mon spectacle, c'était devant la famille et les amis (rires). C'est un souvenir qui me marquera à vie. Mon père était stressé pour moi. Ce que j'aime, c'est être surprise par les spectateurs ou par des éléments incroyables. Cela m'arrive régulièrement de rire sur scène. J'aime quand il y a un échange et un partage qui se crée.
Vous qui avez suivi des cours d'improvisations, vous devez être à l'aise quand le public n'est pas réceptif pour rebondir ?
C'est vrai qu'il faut pouvoir être réactif. Il m'est arrivé d'avoir des spectateurs qui ont des rires très expressifs. Cela ne me déstabilise pas personnellement. Les gens aiment bien rire des autres spectateurs (rires).
Dans quelle salle de rêve aimeriez-vous jouer ?
Le Point Virgule à Paris. Ça reste une référence pour les humoristes, il y a vraiment une histoire dans cette salle.
Que peut-on vous souhaiter pour le futur ?
Que le spectacle continue et que ce soit rempli à chaque fois. »
Merci à Lisa Chevallier pour sa disponibilité et sympathie
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