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Lorenzo Ausilia, futur roi des platines !

Il a 20 ans et sait où il veut aller. Jeune DJ du sud de la France, Lorenzo Ausilia a une réelle passion pour son métier. Après six mois de vie à Londres, c'est en warm-up de grands DJ internationaux tels que Martin Solveig et Bob Sinclar qu'il a exprimé son talent face à un large public. Rencontre avec Lorenzo Ausilia, futur roi des platines !


« Le 21 juin dernier, c'est à la fête de la musique à Lançon-Provence que l'on ta retrouvé en warm-up de Bob Sinclar. Tu as pu échanger avec lui ?

J'ai grave accroché avec Bob Sinclar. Je l'avais déjà vu auparavant et il connaît bien la personne qui me gère. C'est une personne très cool et c'est surtout une grosse référence. En France, on a le trio Sinclar-Solveig-Guetta. Ce sont des références en matière de carrière et de musique.


Quelle sensation cela te procure de jouer face à un public nombreux ?

Quand tu es passionné, c'est une des meilleures sensations qui puissent exister. Tu te retrouves face à des gens que tu fais kiffer grâce à tes sons, c'est vraiment cool.


Lorenzo Ausilia & Bob Sinclar

Te souviens-tu de ta première scène ?

Le premier vrai public que j'ai rencontré c'était à l'occasion du warm-up de Kungs au Hard Rock Café à Marseille. Il y avait environ neuf cents personnes et c'était la première grosse scène que j'ai faite.


Quels sont les autres warm-up que tu as faits ?

J'ai fait pas mal de grosses scènes comme celle de Martin Solveig à Salon avec 30 000 personnes et j'ai enchaîné au même endroit avec le warm-up du chanteur Cris Cab devant 10 000 personnes.


Comment est née ton envie d'être derrière les platines ? Est-ce qu'un DJ comme Kungs a été une influence pour toi ?

Il m'a beaucoup inspiré. Je l'ai rencontré avant son single « This Girl » donc j'ai suivi son évolution. On est aujourd'hui ami et il m'a vraiment donné l'envie de faire de la musique et d'en faire mon métier car j'en vis aujourd'hui. Sinon, mon père qui est dans le monde de la nuit depuis longtemps m'a acheté des platines à mon anniversaire et je me suis passionné pour ça.


© Hard Rock Café Marseille

Tu as donc commencé très jeune ?

J'ai démarré dans ma chambre quand j'avais quinze, seize ans. Ensuite, j'ai commencé à sortir dans un club de mon petit village à Cassis et j'ai rencontré un DJ résident super sympa qui m'a invité à le regarder faire. Je me suis mis derrière lui pendant deux, trois mois et il m'a proposé de faire son warm-up. Ça c'est très bien passé et de fil en aiguille je suis aussi devenu DJ résident.


As-tu suivi une formation pour apprendre ce métier ?

Aucune, j'ai tout appris de A à Z tout seul avec des tutos sur Youtube. J'ai plusieurs amis, que j'ai rencontrés par le biais de la musique, qui ont fait des écoles. Mais je ne pense pas que ce soit la clé pour réussir. Il faut vraiment être passionné et beaucoup travaillé. Personnellement, je me lève le matin et jusqu'au soir je ne pense qu'à la musique.


Comment définirais-tu ton style musical ?

J'ai mis du temps à trouver mon style musical car c'est très vaste. Je suis très house, tech house. Ce sont des musiques où je me retrouve le mieux.

© R2 Rooftop Marseille

As-tu déjà mixé dans d'autres pays en Europe ?

Je suis parti vivre à Londres pendant six mois. J'ai été résident dans un gros club éphémère de la ville qui s'appelle « Bonbonniere London ». C'est une expérience qui m'a permis de gagner en maturité.


Quel est le meilleur morceau pour lancer un set ?

Cela dépend de beaucoup de choses : de l'endroit où tu vas jouer et avec qui, si tu es la tête d'affiche ou le mec qui va jouer avant. J'aime bien commencer mes sets tranquillement et ne pas mettre directement le morceau d'intro. Je mets un quart d'heure de musique sans paroles pour chauffer le public. Je ne suis pas encore le DJ star dans les événements. J'apporte le DJ star donc il faut savoir rester à sa place et faire le taff.


Je suppose que tu dois varier tes sets en fonction des périodes ?

Oui, bien sûr. C'est très important de s'actualiser et c'est ce qui va faire la différence avec les autres DJ. Il faut apporter de la nouveauté et que tes sets soient différents des endroits où tu as joué.


Quel est le secret pour toi pour durer dans la musique ?

Pour l'instant, pour moi, c'est assez calme car je n'ai pas encore tout le potentiel pour tourner dans le monde entier. J'ai un rythme de vie sain sans alcool, sans tabac ni drogue. Ça y joue énormément et pourtant dans le monde de la nuit c'est très tentant car on peut s'en procurer facilement et gratuitement. Si tu veux durer, c'est primordial d'avoir une vie saine.


Lorenzo Ausilia sur la scène du R2 Rooftop à Marseille !

Peu de personnes le savent mais tu as démarré ta carrière artistique au cinéma dans le film « Bienvenue chez les Ch'tis ».

Exact, j'ai joué le rôle de Raphaël Abrams, le fils de Kad Merad. Ça été une expérience de dingue pour moi.


As-tu des projets pour la rentrée ?

J'ai bossé tout l'hiver sur un single que j'espère sortir l'été prochain. Je souhaite qu'il me fasse évolué et qu'il me fasse encore plus connaître auprès des gens. Sinon, on peut me retrouver le 2 août à Marseille au Rooftop pour la soirée de Klingande qui propose une musique un peu chill.

Que peut-on te souhaiter pour le futur ?

Mon objectif est de réussir de vivre de la musique encore plus que maintenant. J'espère une bonne sortie de mon single et qu'il soit diffusé en radio. »

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