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Marc Ruchmann, entre rap et cinéma !

Acteur et musicien, Marc Ruchmann est un anti-ennui. Révélé au cinéma dans un film de François Ozon puis sur Netflix dans « Plan cœur », Marc devient Markus quand vient le moment de faire de la musique. Un art qui est arrivé chez lui à l'âge de 16 ans par le rap et la découverte du béat box lors de sa première pièce de théâtre. Rencontre avec Marc Ruchmann, entre rap et cinéma !

© Hadrien Genest

« Prochainement sortira ton premier album « Reminiscences - Part I et II ». À quoi fait écho cet album ? C’est mon premier album signé avec un label. Il est en deux mouvements avec la partie 1 et 2. C’est un album qui réunit plusieurs styles de musique. J’aime bien rendre le morceau un petit peu hybride, qu’on puisse sentir des inspirations musicales de différents endroits. L’année dernière, tu faisais un show privé au Montana Paris. Comment te sens-tu avant de monter sur scène ? Je fais des concerts depuis des années partout dans le monde que ce soit pour mes musiques ou pour accompagner des groupes. J’ai le trac avant de monter sur scène, ce qui est normal. Quelle est ta playlist du moment ? Il faut toujours se remettre des petits classiques comme Miles Davis pour le jazz. En ce moment, j’aime beaucoup la chanteuse anglaise Little Simz. Il y a aussi l’album « Cavalo » de Rodrigo Amarante. C’est un peu dépressif pour le confinement par contre (rires).


Cette fibre artistique a toujours été en toi. À ta majorité, tu décides de te consacrer au théâtre au sein du Conservatoire de Paris en art dramatique. Quelles ont été tes motivations à ce moment-là ? À cette époque-là, ce n’était pas très précis pour moi. J’ai arrêté les études en seconde pour entrer au sein du Conservatoire pour apprendre le théâtre où je me suis mis à lire tous les classiques. Ce n’était pas une vraie vocation de départ contrairement à la musique où j’ai démarré avec le rap. Le théâtre a plus été un cheminement en réaction à mes études. De fil en aiguille, je me suis pris de passion pour ça. Tu es révélé dans le film « 5X2 » de François Ozon. Quels souvenirs en gardes-tu ? C’était un bon apprentissage, bien efficace. François m’a bien fait comprendre la force de l’image et ce que la caméra vient prendre chez toi. Je n’avais pas du tout cette notion-là car au théâtre tu es obligé de donner énormément dans ton jeu pour que la salle puisse voir tes réactions. Tu vas donner la réplique à Sharon Stone et Tomer Sisley dans « Largo Winch 2 » et à Angelina Jolie et Johnny Depp dans « The Tourist ». On apprend sur tous les projets. Ce qui est formidable dans notre métier c’est que l’on rencontre plusieurs personnes qui ont des façons différentes de travailler. Il y a toujours quelque chose à en tirer.

© Daphne Bengoa

Fin d’année dernière, c’est dans la série « Plan cœur » que l'on te retrouve dans la peau de Jules Dupont. La série a connu un fort succès sur Netflix et beaucoup d’articles sont parus sur ton interprétation. Comment as-tu vécu la popularité de cette série ? J’ai été très surpris de l’impact de Netflix. Je ne pensais pas que les gens me reconnaîtraient directement dans la rue après cette série. À priori, une saison trois devrait exister à la rentrée (rires). En 2015 et en 2018, tu réalises deux courts-métrages « Qui suis-je après ton exil en moi ? » et « Ni rivage ni colombe ». As-tu en tête l’idée de réaliser un long-métrage ? J’étais inspiré à ce moment-là par un poète palestinien Mahmoud Darwish. J’ai adapté deux de ces textes en court-métrage. L’idée de passer à la réalisation d'un long m'intéresse mais sur d'autres sujets. Tu es une personne multi-facette ? J’ai toujours des petites choses à montrer. J’aime bien multiplier les instruments avec lesquels je peux m’exprimer. Je suis un anti-ennui (rires).


Aurais-tu une citation fétiche à nous délivrer ? « Le diable c'est l'ennui ! » de Peter Book. Quels sont tes futurs projets ? Je viens de finir un téléfilm d'Anne Depétrini « Belle belle belle ». Que peut-on te souhaiter pour le futur ? La santé pour tous et que mon album marche bien (rires). »

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