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Marie-Cécile Sautreau : "Lucile et moi formons un duo de choc !"

C'est la comédie à voir avant de se marier ! Mon enterrement de vie de jeune fille fait actuellement ses premiers pas dans la salle du Théâtre Le Palace au festival d'Avignon, tous les soirs à 20h05. Portée par deux comédiennes débordantes d'énergies, cette pièce est aussi l'occasion de réviser vos classiques et de passer une soirée remplie de bonnes surprises.


« Lucile et Marie-Cécile on peut venir vous applaudir tous les soirs à 20h05 au festival d’Avignon dans la salle du Théâtre Palace pour votre spectacle Mon enterrement de vie de jeune fille. Avant de parler de votre spectacle, quelle est l’ambiance du côté de la Cité des Papes ?

Marie-Cécile : Il y a une ambiance de travail pour le moment, c’est assez intense. Ce spectacle est une création, le public ne le connaît pas encore. On se donne corps et âmes toute la journée pour remplir la salle et les efforts payent puisque depuis le début on est quasiment complets.


Lucile, tu vis actuellement ton premier festival d’Avignon…

Lucile : Je suis sur une reconversion professionnelle. Ça fait seulement deux ans que je suis intermittente. Avec Mon enterrement de vie de jeune fille, je joue ma troisième pièce de boulevard. C’est une consécration en tant que comédienne d’être ici à Avignon. Je suis dans des conditions royales avec une très bonne production et une formidable partenaire de jeu.


Marie-Cécile, tu es à la signature de cette pièce avec Sanaka et Audrey Boulay… Qu’est-ce qui a motivé l’écriture de Mon enterrement de vie de jeune fille ?

M-C : Avec Audrey, on a joué ensemble pendant quatre ans dans la pièce Adopte un Jules.com. On s’était rencontré à l’école du one-man-show et Sanaka était notre prof d’écriture. On a tout de suite formé un trio. On a le même humour et les mêmes délires.


Notre pièce, c’est la rencontre de deux filles totalement opposées. Et l’enterrement de vie de jeune fille va être un prétexte à d’autres histoires. Elles arrivent à créer des liens par leurs déboires personnels. On a fait quatre dates avant Avignon et on a été surprises de voir toutes les tranches d’âges dans la salle. Je t’avoue que c’était un peu mon stress avant de jouer cette pièce. Est-ce que ça va toucher un public large ? Oui. Il y a toutes les générations d’hommes et de femmes. Tout le monde passe un super moment et ça, c’est très rassurant.


C’est mon troisième festival d’Avignon et mon premier en tant qu’auteur. C’est un tout autre challenge de venir défendre son propre projet. J’ai d’autant plus de satisfaction de voir que ça se passe très bien ! Lucile et moi formons un vrai duo de choc.


L : Marie-Cécile m’avait parlé de la pièce avant de me dire qu’elle pensait à moi. J’ai aimé la folie de mon personnage et j’imaginais déjà les situations que ça pouvait créer. Les personnages se servent l’un et l’autre.


Quels metteurs en scène sont Hugues Duquesne et Kader Nemer ?

M-C : On a beaucoup de chance, ce sont deux super comédiens touche-à-tout. Ils sont très habitués à la comédie et ont écrit plein de projets différents, ils sont allés dans tous les domaines. Ils ont d’ailleurs un très bon spectacle, Gueule Noir, au théâtre du Grand Pavois, ça parle de leurs grands-parents qui étaient mineurs. Hugues et Kader sont très perspicaces dans leurs conseils. Dans la comédie, ils ont un œil extérieur assez fort sur la vanne et sur les situations dans le jeu. On est très bien entouré. On a créé une petite famille où on est tous dans le même bateau avec l’envie commune que les spectacles marchent.


L : Les égos sont mis de côté, ce qui n’est pas forcément toujours évident dans ce milieu. En étant la petite nouvelle, j’ai tout de suite senti qu’on allait travailler en toute intelligence. Cette rencontre humaine me fait du bien. »

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