Maxime Guény, un journaliste polyvalent !
Il est un analyste du divertissement, un amoureux de la magie, un enfant de la télé et un addict des parcs d'attractions, Maxime Guény a plus d'une corde à son arc. Chroniqueur, intervieweur et même présentateur de sa propre émission sur VL Médias, Maxime continue son chemin avec de beaux projets qui l'attendent. Rencontre avec Maxime Guény, un journaliste polyvalent !

« Quelles sont les études, formations que tu as suivies pour devenir journaliste ? J’ai commencé par un bac littéraire avec une option cinéma-audiovisuel. Ensuite, j’ai débarqué à Paris pour faire une fac en information et communication à l'Université de Paris 8. Pendant mes études, j’ai fait mon premier stage, en troisième année de licence, chez Média+ et depuis je ne les ai jamais quittés. C’est un quotidien destiné aux professionnels des médias et de l’audiovisuel. Dès le départ, ils m’ont donné la possibilité de faire jusqu’à sept interviews par semaine de dirigeants médias. Depuis, j’en ai fait plus de 6.500 (rires). Tu débutes donc dans la presse écrite avant de découvrir la radio... J’ai commencé à intervenir sur Europe 1 dans « Le grand direct des Médias » présenté par Jean-Marc Morandini. Dans le cadre d’une interview pour Média+, je l’ai interviewé et à la fin j’y suis allé au culot en lui disant que s'il avait besoin d’un spécialiste média, qu’il n’hésite pas. Le lendemain son assistant m’appelle, j’avais les pétoches parce que j'allais être en direct dans une grande radio nationale. Au final ça s’est très bien passé. Tellement bien que j'y suis retourné jusqu'à une fois par semaine. Quand on débarque à Paris en provenance d’Epinal, comment s’adapte-t-on a travaillé dans une ville qui vit 24h/24h ? Par le biais du travail de mon père qui avait des mutations tous les 4 ans. On déménageait avec toute ma famille. Au départ dans les Vosges, la Marne, la Franche-Comté, puis en Picardie, je découvrais à chaque fois de nouvelles régions donc j'ai pu apprendre à m’adapter aux situations et à toutes les personnes. Quand je suis arrivé sur Paris, j’avais un petit job étudiant. J’étais magicien au Village Jouet Club sur les Grands Boulevards, les samedis en parallèle de mes études. Paris est une ville cool pour les spectacles, les concerts et les sorties. Et puis maintenant avec le TGV et les FaceTime on est jamais très loin de sa famille.

Les débuts peuvent sembler difficiles ? Il faut être rigoureux et ne jamais lâcher. Au début, quand j'étais stagiaire, j’étais payé cinquante euros par mois, même si ça a vite augmenté. Quand tu travailles pour la presse professionnelle tu ne signes pas nécessairement tes interviews, ni tes articles. J’avais peut-être besoin d’un peu plus de reconnaissance à un moment. La télévision est arrivée à point nommé. Après Europe 1, il y a eu des interventions sur Sud Radio. À l’époque, je me souviens que l’animateur Cyril Féraud travaillait à Télé Poche et pendant ses vacances d'été, la direction du magazine m’appelle pour y travailler en tant que pigiste. À l'époque, le magazine était en partenariat avec Sud Radio, et j'ai donc commencé à donner les audiences et les infos médias dans la matinale, c’était assez cool. Parmi toutes tes interviews, laquelle est celle que tu n’oublieras jamais ? C’est difficile d’en choisir une. En télévision, il y a les grands comme Michel Drucker, Jean-Pierre Foucault ou Claire Chazal. Dans le domaine des séries, je me suis entretenu avec de grands producteurs qui ont travaillé pour Steven Spielberg, qui fabriquent des programmes comme « Les Experts » ou encore « Esprits Criminels ». Mais l'entretien qui m’a le plus ému, c’est celui avec Dorothée. Quand tu rencontres une animatrice que tu aimes, que tu as vu pendant des années à la télévision, qui t'a donné envie de faire ce métier et qu’un jour tu interviewes, tu as le droit d'être un peu fébrile. Mais ça s’est super bien passé. Il y a un an et demi, pendant l'entracte du spectacle du Cirque d'Hiver Bouglione à Paris, j’entends « Bonjour Maxime ». Je me retourne, c'était Dorothée. Que ton idole de jeunesse sait comment tu t'appelles (sûrement grâce à la TV), et qu'elle te fait la bise, la situation est assez invraisemblable. C’est aussi pour ce genre de moments que l’on fait ce métier. Totalement. En faisant des interviews, on se nourrit des autres, de leurs connaissances, c’est un moment d’échange vivant.