Laissez-le sur une belle plage, au soleil ou au crépuscule et vous pouvez vous assurer qu'avec Moxo la fête sera grande. DJ dans l'âme, ce jeune artiste rempli de rêves est impatient de redécouvrir le public, de le faire bouger, danser sur sa musique énergique et mélancolique. Rencontre avec Moxo, homme de platines !
« Avant de parler de ton parcours artistique et de ton actualité, j’aimerais savoir d’où vient ton nom de scène Moxo ?
Ça vient de mon plus jeune âge, mes amis m’appelaient comme ça quand on jouait à la console.
Cette année, tu as sorti deux titres : Relive et Let Me Go. Que peux-tu me dire sur ces deux morceaux ?
Je les ai réalisés pendant le confinement avec le chanteur Mr Scotch. C’était assez particulier, on faisait tout par visio. Le moral était un peu à zéro et en tant qu’artiste électro on attend l’été avec impatience même si c’est le flou pour nous. Mon tempérament est de rester positif, je ne perds pas espoir. Ça faisait un moment que je produisais à la maison, mais je n’avais jamais rien sorti.
Justement, ta carrière de DJ débute en 2008, et pourtant ce n'est qu'aujourd'hui que tu sors tes deux premiers sons publics. Pourquoi tout ce temps ?
J’avais des productions sur mon ordi. Tout ce temps m’a permis de construire un univers musical. À l’âge de 8 ans j’ai fait du solfège, du classique et de la batterie. Mon parcours est particulier. J’ai commencé en tant que DJ résident, j’ai mixé dans des plages dans le Sud. J’ai d’abord pris les platines et après je me suis mis à la production. J’aime faire la fête et écouter de la musique. Les plages, c’est ma scène préférée.
Tu as pu partager les platines avec Kungs, Lost Frequencies, des lines-up aux côtés de Martin Solveig, Major Lazer. Quels enseignements tires-tu de ces expériences avec des DJ expérimentés et reconnus dans le monde entier ?
Ce sont des moments mémorables. Au-delà d’avoir partagé les platines, j’ai déjeuné et échangé le séjour avec eux. J’ai vu le professionnalisme de Martin Solveig, il arrive sur la scène et adapte son style musical avec son public, c’était impressionnant. Major Lazer, c’était un show à l’américaine.
Ce métier, il faut le pratiquer. J’ai beaucoup appris avec des vidéos Youtube. Je ne suis pas passé par la case école mais à force de jouer on s’enrichit beaucoup. C’est important de s’ouvrir à toutes les musiques du monde, tu y puises ton inspiration.
Des artistes comme Hans Zimmer et Mobi mettent en avant la musique de conservatoire, ma musique de prédilection. C’est ce que je kiffe. Un artiste comme Richie Hawtin, ces sets ne laissent personne indifférent. Quand tu l’écoutes, il te captive, il ne te lâche pas.
Samedi 28 août, on te retrouvera sur la scène du Delta Festival à Marseille. J'imagine que tu trépides d'impatience de retrouver le public ?
J’adore Marseille. Ce sera la troisième année consécutive que je jouerai à Marseille. Ça reste mon festival préféré. Je fais un petit coucou à Olivier qui se bat avec son équipe pour maintenir cette saison. Son succès ne fait que se développer de jour en jour.
As-tu une scène de rêve ?
Les Vieilles Charrues ! Le jour où je monte sur cette scène, j’aurai réussi.
Quels sont tes futurs projets ?
On est sur la sortie d’un autre morceau durant l’été, sinon ce sera à la rentrée avec un nouveau chanteur.
Une citation fétiche à me délivrer ?
« Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends » de Nelson Mandela.
Pour conclure, quelles sont les personnes qui t'inspirent le plus dans ton quotidien ?
Mon fils Malo, il a aujourd’hui quatre mois, c’est ma source d’inspiration quotidienne. Mon associé Jean-Christophe Conticello aussi, il est passionnant à chaque moment que j’échange avec lui, sa vision est incroyable. »
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