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Philippine Delaire, une nouvelle artiste à découvrir !

Dernière mise à jour : 26 févr. 2020

Rayonnante et solaire, Philippine Delaire propose chaque semaine des vidéos humoristiques sur son compte Instagram. Passionnée par le théâtre et la comédie, elle fera sa première scène le lundi 11 mai sur les planches de la Comédie de Paris pour son tout premier spectacle « Télédrama ». Une artiste à la grande fraîcheur, aux idées multiples et à la bienveillance indéniable, nul doute que Philippine connaîtra un fort succès avec son one-woman-show. Rencontre avec Philippine Delaire, une nouvelle artiste à découvrir !


« Chaque semaine, tu proposes sur ton compte Instagram des vidéos humoristiques. Peux-tu nous parler du ton de ces vidéos ?

Je caricature des situations quotidiennes. Souvent, ce sont des situations qui m’arrivent. J’essaie de faire en sorte que le format soit court et que le montage soit dynamique sinon les gens ne restent pas mille ans devant.


Comment t’es venu l’idée d'une vidéo par semaine ?

Depuis toute petite j’ai une caméra à la main avec laquelle je filmais tout. C’était un peu l’enfer pour ma famille et mes amis (rires). J’ai commencé le Cours Florent il y a trois ans. Et quand tu es une jeune comédienne, tu as envie de tourner mais pour cela on te demande une bande démo pour pouvoir passer des castings. Plutôt que d’attendre que l’on me prenne, j’ai décidé de me servir d’Instagram pour me faire un genre de CV artistique afin de montrer ma personnalité. Ce sont des vidéos où je me montre au naturel. J’ai passé des castings grâce à Instagram en envoyant le lien de mon profil qui peut intéresser certains directeurs de casting. Au final, ça plait pas mal car il y a plein de personnes qui ont souhaité me rencontrer donc c’est hyper cool. Ça m’oblige aussi à être très à l’affut de ce qu’il se passe autour. J’ai tout le temps mon portable dans les mains et j’écris des idées dans mes notes. Je me suis conformée au format d’Instagram. Depuis peu, j’essaie de faire des personnages récurrents.


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Quels sont ces personnages ?

Il y a Nath qui est l’amie qui n’écoute pas du tout les problèmes des autres, Caro qui n’hésite pas à mettre en lien tout ce qui lui arrive avec des concepts philosophiques, astrologique ou psychologique, Pat qui est le bon pote, Mélanie qui râle tout le temps et qui me fait penser au Français de manière général (rires) et Martine la petite nouvelle qui est la nana du sud émerveillée par tout ce qu’il se passe.


Les vidéos sont hilarantes et vont sans aucun doute devenir le rendez-vous de la semaine. Depuis combien de temps fais-tu ça ?

J’ai commencé il y a trois ans mais je n’en faisais pas de manière régulière. J’ai dû en faire trois sur une année. J’ai vraiment démarré il y a un peu plus de six mois. Mon frère m’a conseillé de publier régulièrement afin de créer un rendez-vous sinon les gens ne suivent pas. À partir de ce moment-là, je me suis fixé l’objectif d’une vidéo par semaine. Je vois que les gens s’abonnent et s’engagent beaucoup plus, ce qui est normal. Ça m’oblige aussi, à chaque semaine, d’avoir une nouvelle idée, ce qui me permet aussi de développer ma créativité. Il faut que je m’y tienne sinon je lâche et ce n’est pas bien. Je suis des personnes qui font des vidéos et ce que je n’ai pas envie c’est en faire trop.


Tu as fait quelques apparitions au cinéma dans « Larguées », « Cinquième Set » et « Bienvenue à bord ». Qu’est-ce qui t’attire le plus : l’humour ou la comédie ?

Le théâtre me passionne mais on va dire que les vidéos sur Instagram sont un chemin pour devenir comédienne. Quand on crée des choses et que l’on est soit même initiateur de projets, ça donne envie aux gens de travailler avec toi. Si tu es là à attendre les coups de fil et à ne rien faire comme beaucoup de comédiens font, tu deviens frustré et t’en viens à envier les autres.


Le 11 mai, c'est sur la scène de la Comédie de Paris que le public pourra venir t'encourager pour la première de ton spectacle « Télédrama ».

Je co-écris actuellement ce spectacle avec Morgan Autexier qui est mon metteur en scène. Le spectacle est un moyen de montrer au public ce que je vaux. Le 11 mai à 20h30 est pour l’instant une date unique avec pour objectif de débloquer plusieurs dates. Ce ne sera pas du stand-up mais un seule en scène où je fais des sketchs dans lesquels je parle de différentes situations. C’est hyper excitant car c’est un projet concret. C’est super de pouvoir faire rire sur Instagram mais il y a un montage derrière où on peut se cacher derrière pas mal de trucs. Alors que la scène c’est en direct. Je ne veux pas juste être une nana qui fait des vidéos.


Tu as aussi fait la pub pour l’application Vinted. Raconte-nous cette expérience.

En sortant du casting, j’ai appelé ma mère pour lui dire que c’était affreux et on se marrait toutes les deux au téléphone. Deux jours après, j’ai été appelée et j’ai demandé trois fois d'affilée de répéter que c’était bien moi qui étais prise et qu’il n’y avait pas eu une erreur. Je suis parti tourner en Lituanie à Vilnius. Sur le tournage, c’était marrant, j’ai vécu un vrai moment de solitude parce qu’ils parlaient tous en lituanien et je ne comprenais rien à se qui se disait autour de moi. Du coup, tu as face à toi des personnes qui te regardent et qui peut-être disent des choses abominables sur toi (rires). Mais tu ne comprends rien.

Tu as suivi le Cours Florent. Quelles études as-tu faites avant de plonger dans l’envie de faire du cinéma ?

À la période du bac, il fallait choisir ce que l’on voulait faire et j’étais un peu en panique car je n’avais que le théâtre en tête. J’avais vraiment peur car je pensais être trop jeune pour me lancer dans ce milieu. En cours de philo on travaillait sur Freud et ça m’a directement intéressé. J’ai donc décidé de partir sur une voie un peu plus sûre même si la psychologie ce n’est pas non plus la garantie absolue. Je suis partie de Bordeaux pour Paris où j’ai commencé la psychologie. Pendant la première année, j’ai perdu mon papa et ça a tout chamboulé, forcément. J’ai dû rentrer et reprendre mes études dans une autre fac à Bordeaux. Je ne pensais pas au futur et mon seul objectif était de valider cette licence. Dès que je l’ai terminée, c’est comme si j’avais pu enfin passer à autre chose. Je me suis demandé ce qui me rendrait heureuse, et j’ai choisi de revenir à ce qui avait toujours été là : le théâtre. J’en parlais beaucoup avec mon père et il était carrément partant pour que je fasse ce métier. Je suis très heureuse depuis que j’ai démarré ça.


Ton frère est réalisateur. Il te donne des conseils pour ce métier ?

Mon frère travaille en tant que réalisateur et il a sa boîte de production. Il m’aide beaucoup tout comme Morgan Autexier qui connaît bien ce milieu-là. Je suis bien entourée avec eux dans le sens où ils m’aident bien à garder les pieds sur terre et à ne pas me faire d'illusions sur le milieu. Je sais que c'est un métier compliqué, et qu'il est difficile de s'y faire une place, et c'est bien de pouvoir avoir des gens autour de toi qui te « préparent » à l'arpenter !


Quels sont tes projets pour les mois à venir ?

Pour les trois prochains mois je suis à fond dans la préparation de mon spectacle. Ensuite, je travaille avec une boîte de production sur un concept télé mais il est encore trop tôt pour en dire plus. Sinon, je continue toujours mes vidéos une fois par semaine donc c’est assez chargé en ce moment (rires).


Que peut-on te souhaiter pour le futur ?

D’avoir une bonne santé et plein de dates pour mon spectacle ! »

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