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Richard Schiffer, au-delà de votre imaginaire !

C'est en autodidacte que Richard Schiffer est devenu hypnotiseur professionnel et vice-président de l'AHSF (Association des Hypnotiseurs de Spectacles de France). Enchaînant les soirées privées, salons, restaurants et autres manifestations, il propose également son propre spectacle dans lequel il invite le plus grand nombre de spectateurs à participer à cette expérience unique et inoubliable. Rencontre avec Richard Schiffer, au-delà de votre imaginaire !

« Peut-on apprendre l'hypnose ou est-ce un don ?

Ce n'est pas un don que j'ai depuis que je suis né. Par contre, je pense qu'on a des aptitudes. C'est-à-dire que l'on ne peut pas improviser à se retrouver sur scène du jour au lendemain et être directement performant. On peut être hypnotiseur si on a envie de se lancer dedans.


Comment l'avez-vous donc appris ?

Je faisais déjà de la magie et du mentalisme depuis une vingtaine d'années. En tant que magicien je m'intéressais à l'hypnose, mais je ne l'avais jamais pratiqué sur scène. Un jour, une amie a eu l'envie d'aller voir un hypnotiseur en spectacle. Je lui ai dit que je connaissais quelques trucs, et elle a insisté pour avoir une démonstration. Je n'en avais jamais fait auparavant et j'ai réussi à l'hypnotiser.


Avez-vous déjà rencontré Messmer ?

Jamais, mais je l'ai vu sur scène. J'aimerais le rencontrer et échanger avec lui sur ce métier et notre passion.

© Fox Eye

Pourquoi les hypnotiseurs sont-ils peu médiatisés ?

Je pense au contraire que les médias s'intéressent de plus en plus à l'hypnose de spectacle. C'est un circuit assez fermé. Un label a été créé il y a un peu plus d'un an intitulé AHSF (Association des Hypnotiseurs de Spectacles de France), et permettra, je pense, une meilleure médiatisation.


Vous jouez actuellement votre spectacle « Au-delà de votre imaginaire ». Pouvez-vous nous en parler plus en détail ?

Dans ce spectacle, vous voyagerez d'univers en univers, de ville en ville, de votre lit douillet à une salle de cinéma 4D. Vous serez téléporté à Miami, au bord d'une plage magnifique, ou il fait bon bronzer en sirotant une boisson fraiche. Vous aimez les voitures de sport, les fêtes foraines... En général, il y a un fil conducteur dans un spectacle. C'est-à-dire que l'on a une idée de ce que l'on pourrait faire. Mais comme sur scène on va travailler avec des humains, le spectacle sera toujours différent. Quand on a plus de 500 personnes qui vont venir, on fait des tests - je préfère dire test de réceptivité - où l'on sélectionnera les gens les plus réceptifs. Il faut qu'ils puissent s'endormir entre cinq et dix secondes. Et quand je dis s'endormir, c'est une image que l'on donne aux gens.


Arrivez-vous, avec ce spectacle, à enlever les craintes du spectateur vis-à-vis de l'hypnose ?

Quand on commence, dans toute base de spectacle, il y a ce que l'on appelle un pré-talk. C'est un dialogue qui dure entre cinq et huit minutes et qui est là pour enlever les peurs. En effet, les gens ont peur de ne pas se réveiller, de perdre le contrôle de soi où qu'on leur fasse faire n'importe quoi. Le dialogue est là pour rassurer et amener les gens à moi de manière qu'ils aient envie de tenter l'expérience.


© Fox Eye

À la fin de votre spectacle, les spectateurs viennent-ils vous témoigner leur expérience ou l'envie de la vivre ?

Quand on joue dans une grande salle, il est évident que ne l'on n'a pas l'opportunité de rencontrer tout le monde. Mais quand je fais des spectacles dans des restaurants où il y a cent personnes par exemple, il y a un vrai échange. Il y a ce que l'on appelle un after show où les gens qui n'ont pas osé essayer viennent me voir pour tenter l'expérience.


Où peut-on vous retrouver prochainement ?

J'ai joué au Quai du Rire quatre ou cinq fois. Je fais beaucoup de soirées privées. Et en l'occurrence, je serai au Casino de la Seyne-sur-Mer le 19 avril. C'est une très grosse salle où il y a eu Mathieu Madénian, Jean-Marie Bigard, Anthony Kavanagh et bien d'autres.


Vous pratiquez également la street hypnose. Quelle différence y a-t-il entre l'hypnose de rue et en spectacle ?

Comme je n'en avais jamais fait, je suis allé suivre une formation de street hypnose à Toulouse pour voir l'approche qui est différente. Forcément, si tu te promènes dans la rue et que l'on te propose de l'hypnose, tu ne vas pas avoir envie de le faire. La difficulté est que tu as en face de toi une personne qui n'est pas venue pour ça.


Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui tente de se lancer dans l'hypnose ?

Avec l'AHSF, nous souhaitons aider les confrères qui n'ont pas encore de statut juridique. On essaie vraiment d'aller à l'essentiel. Dans une formation, on peut très bien dire aux gens que cela va leur couter 4 000 euros pour quatre jours, mais là n'est pas notre but. On peut vraiment donner des bases solides en deux jours et permettre aux gens de progresser de manière cohérente.



Pourriez-vous réaliser un second spectacle sur l'hypnose sans tomber dans la répétition ?

Un spectacle est toujours différent même s'il y a une trame car la réaction des spectateurs est toujours différente de spectacle en spectacle. En fonction de ce que les gens vont dire, j'essaie de rebondir avec mon humour.


Que peut-on vous souhaiter pour le futur ?

Que je rende les gens heureux sur scène et qu'ils viennent me voir pour participer à cette expérience unique. »

© Fox Eye
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