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Photo du rédacteurSamuel Massilia

Robin, feeling musique !

Auteur, compositeur, interprète et multi-instrumentiste, Robin signe avec Interlude un nouvel EP puissant en rythmique urbaine accompagnée d'une performance vocale de premier ordre. Le jeune artiste fait preuve d'une assurance palpable et fait rayonner sa personnalité solaire dans chacun de ses clips. Rencontre avec Robin, feeling musique !



« Robin, ton nouvel EP Interlude sort demain. Quelle est la couleur des neuf titres qui le compose ?

C’est un petit peu compliqué de me mettre dans une case en matière de style musical. Cet EP est contemporain, dans l’air du temps, et je fais des petites allusions à mon premier EP (Premier Souffle) qui était assez pop.


Tu as cherché plus de caractère pour cet EP, pourquoi cette volonté ?

Je voulais qu’il me ressemble le plus, dans mes discours, mon expression, mon vocabulaire employé, mon style de musique et ma rythmique. On évolue avec la vie et ses expériences. Je pense avoir réussi le défi.


L’intro de l’EP nous plonge dans les coulisses de son enregistrement. Que représente le studio pour l’artiste que tu es ?

C’est le cocon de la création, là où tout se passe. Le studio, c’est l’endroit où on fait en sorte que les rêves deviennent réalités. J’ai eu la chance de bosser avec des gens incroyables comme Ogyi, Sam, Aloïs, Facundo Rodriguez. Ils m’ont permis de concrétiser les visions que j’avais pour cet EP.


Que raconte le titre sur l’ensemble de ton EP ?

L’interlude me permet de faire une transition d’un style musical à un autre, de la pop française à un mix hybride. Interlude est un ovni dans l’EP, c’est aussi ce qui représente ma façon d’être. J’ai voulu faire le morceau qui me touchait le plus au moment de sa conception.


Quelle évolution noterais-tu entre ton premier et deuxième EP ?

L’affirmation. Je me suis affirmé dans ce que j’aime et ce que j’écoute, sans faire de compromis. Je me suis émancipé en faisant la musique que je kiffais à une période de ma vie où j’avais besoin de créer cette musique-là. Interlude, c’est moi à 100% et je suis trop content.


Stevie Wonder et Bruno Mars sont deux références pour toi. Qu’est-ce qui te fascine chez ces immenses artistes ?

J’adore la composition et l’arrangement chez Stevie Wonder, c’est un artiste complet. Chez Bruno Mars, c’est le côté show man qui me choque le plus, ça danse et ça chante, c’est toujours au rendez-vous. Si on me demande qu’est-ce qu’un artiste pour moi, je répondrai Bruno Mars, Justin Timberlake et Michael Jackson. Ils ont une vision artistique globale.


D’où te vient cette fibre artistique ?

De mes parents. Plus jeunes, ils étaient danseurs et ont tourné dans le monde entier. Quand on est entré à l’école primaire avec mes sœurs, nos parents nous ont tout de suite proposé d’essayer un instrument de musique, de s’ouvrir sur l’art, et ça m’a énormément plu. Au début, je voulais faire de la guitare mais il n’y avait plus de place dans la classe, donc j’ai décidé de faire de la trompette dès l’âge de six ans. Ça a été tout de suite le coup de cœur.


Quels souvenirs gardes-tu du Conservatoire ?

L’apprentissage de la musique, c’est comme se construire en tant qu’humain. J’ai vécu des moments d’euphories en créant des morceaux, en travaillant mes gammes ou en passant les concours nationaux. Puis des moments plus tristes où j’étais bloqué sur des partitions. La musique est tellement devenue mon quotidien et ma vie que ça m’accompagne dans mes émotions.


Tu qualifies ta musique de feeling musique. C’est-à-dire ?

Tu es bien renseigné. C’est ce que j’appellerais de la musique qu’on ressent, qu’on a au plus profond de nous et qu’on a besoin d’exprimer. Quand je chante mes chansons devant un public, j’ai envie qu’ils ressentent des frissons, de la joie, des pleurs, et aussi de la séduction.


J’aimerais te parler du titre Je n’irai pas, sorti l’année dernière sur ta chaîne Youtube. Que valait ce petit cri du cœur à tes yeux ?

C’était une période spéciale pour moi. Je commençais à me construire en tant qu’artiste et en tant que Robin. J’avais signé avec mon label et ma maison de disques. On est tout de suite plongé dans une dimension où énormément d’avis divergeant arrivent de tous les côtés et nous submerge, parfois à contre-courant de ce que je voulais être à l’époque. Beaucoup de gens ont essayé de me façonner. Mais non, je n’irai pas. Je suis le seul capitaine de mon navire, ça reste mon cœur, mes poumons, mon estomac, mon corps. Je ne peux pas m’allonger face à la décision de certaines personnes sous prétexte qu’ils ont un poids. Ce titre évoque un passé, aujourd’hui je suis très heureux et reconnaissant des gens avec qui je travaille.



Pour conclure cet entretien, aurais-tu une citation fétiche à me délivrer ?

J’en ai deux. Je dis tout le temps « zinzin », ça résume bien ma vie et ce que je fais au quotidien, j’aime bien quand ça va dans tous les sens. Et puis je vais te citer la phrase de mon ami Ozzy : « Bientôt de l’or dans les mains, beaucoup n’ont pas cru en moi, je ne sais pas où ça va finir, j’ai confiance en mon étoile. »

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