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Romane Portail, le sens de la liberté !

Formée au théâtre, Romane Portail a appris sur les planches à utiliser son corps et sa voix pour « ne pas être juste une tête parlante. » Visage familier de la fiction française, Romane est aussi à l'aise avec la langue de Molière que de Shakespeare, et aime s'offrir des voyages à travers les époques ou mettre le cap sur la Méditerannée pour y retrouver l'esprit de troupe avec Léo Mattei. La dixième saison fait son arrivée sur TF1 avec une belle et longue liste d'invités pour célébrer l'anniversaire d'une des séries préférée des Français. Rencontre avec Romane Portail, le sens de la liberté !



« Romane, on te retrouve dès demain soir dans la dixième saison de Léo Matteï sur TF1. Quelle présentation ferais-tu de ton personnage Marion ?

Elle est présentée comme une intellectuelle, un peu geek mais très professionnelle, toujours un peu à la pointe de la dernière technologie. Elle développe une jolie histoire avec Jonathan (interprété par Alexandre Achdjian) et j’ai bien hâte de découvrir ce qu’il va se passer pour nos personnages dans la prochaine saison.


Tu es membre de la brigade de protection des mineurs depuis la saison 9. Qu’est-ce qui t’a plu pour rejoindre cette aventure ?

J’aimais bien l’idée d’une nouvelle brigade pour donner un nouvel élan à cette série qui marche depuis pas mal d’années. Il y a l’envie de rejoindre des personnalités que je ne connaissais pas comme Jean-Luc, Stomy, Lola et Alexandre. On est devenu une famille. Et puis il y a une très bonne ambiance sur le plateau, c’est le sud de la France aussi (rires).


© Jean-Philippe Baltel / BIG BA

En parlant de tournage, tu connais bien le rythme soutenu de la télévision, mais avant le petit écran, tu es passé par le théâtre... D'où te vient ce goût du jeu ?

J’ai toujours voulu faire ça. C’est un rêve de petite fille. Je me donne au maximum pour essayer de réaliser mes rêves. J’ai d’abord pris des cours de théâtre pour enfants, puis j’ai fait le Conservatoire d’Art Dramatique à Orléans avant d’intégrer l’ENSATT à Lyon. Je suis aussi allée en Angleterre pour travailler mon anglais, devenir bilingue et jouer en Angleterre ou aux Etats-Unis. J’adore cette langue, elle m’a toujours attirée. J'ai d'ailleurs incarné une espionne française dans Spy City avec Dominic Cooper.


Tu as également tourné dans une série d'époques...

Oui. Ça nous fait voyager en tant que comédien et humain d’essayer de se visualiser dans une autre époque, avec un langage, des tenues et des contextes politiques différents.


Quel est ton défaut dans la vie qui serait une qualité pour ton métier ?

J’ai un fort sens de la liberté. Je ne sais pas si c’est vraiment un défaut, mais ça me rend très indépendante. J’ai un peu de mal à ce qu’on m’impose les choses, même si ça me donne aussi beaucoup d’allant et d’ambitions.


En 2012, tu étais sur les planches dans la pièce Les Montagnes Russes avec Bernard Tapie…

C’était une expérience complètement folle. Il avait créé le rôle avec une autre comédienne, mais quand ils ont fait la générale, elle a eu une extinction de voix et ne l’a pas retrouvée pendant des semaines. Les dates de tournées étaient annulées les unes après les autres et pour les médecins, ce n’était pas normal physiologiquement qu’elle ne retrouve plus sa voix. De mon côté, j’étais sur un dernier jour de tournage à Marseille et Bernard Tapie m’a appelé via mon agent pour me proposer de se rencontrer. Le lendemain matin, en sortant du train, je suis allé chez lui dans son bel hôtel particulier à Saint-Germain-des-Prés. On a fait une lecture de la pièce et il m’a dit : « Si t’es partante, la prochaine date à Bruxelles est dans dix jours. Le décor est déjà sur place et moi, je veux que ce soit toi. » C’était un sacré challenge. Je me suis très bien entendu avec lui. Sur scène et dans la vie, il était instinctif. Bernard me disait toujours : « Je suis ton grand parachute, il ne peut rien t’arriver sur scène. »



Quels sont tes prochains projets ?

Je joue l’ex-femme d’Arnaud Ducret dans la prochaine série de TF1 Mercato, et puis je vais enchaîner avec Léo Mattei de septembre à décembre à Marseille.


Pour conclure cet entretien, aurais-tu une citation fétiche à me délivrer ?

« N’essaie pas d’être comme les autres, ce que tu es est beaucoup plus intéressant. »

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