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Photo du rédacteurSamuel Massilia

Stan Rittner, The French Funk !

Amoureux de l'amour, il a posé les mots sur les sensations, les joies et les tristesses d'un amour connu avec son premier single Qui tu es ? Fraîchement sorti de la dernière saison de la Star Academy, Stan Rittner s'affirme comme un artiste rétro et extravagant, capable d'être comédien, chanteur et danseur. Ado, il écoutait les 45 tours de sa mère, les années 80 le faisaient bouger dans sa chambre, « une époque que j'aurais aimé vivre » et qu'il fait aujourd'hui revenir avec beaucoup d'élégance. Rencontre avec Stan Rittner, The Frenck Funk !


© Tim Delporte

« Stan, quelle a été l’étincelle de départ de ton premier single Qui tu es ? ?

J’écris des textes depuis un petit moment, bien avant la Star Ac’, mais que je n’avais jamais osé mettre en lumière. Pour ce titre, je suis allé piocher dans mon carnet et ce texte s’est écrit assez rapidement, en deux heures, avec Otta. J’ai voulu parler de cette sensation amoureuse qu’on peut avoir en une heure ou une fraction de seconde, et qui peut durer toute la vie.


Tu as envie de faire revenir la funk en France. Que représente pour toi ce style musical ?

J’ai commencé la danse à l’âge de neuf ans. En arrivant à Paris, j’ai fait une école de comédie musicale, puis je me suis mis à chanter. Ma vie artistique a beaucoup bougé. J’ai fait une année à la Juste Debout School, l’une des plus grandes écoles de danse urbaine en Europe. En plus des cours sur l’histoire de la musique, j’ai appris à danser le locking, une danse spécifique à la funk. Ça me procurait tellement de joie et d’émotion que j’ai eu envie de le faire revenir en France. Ce style fait danser toutes les générations. La funk, ça donne envie de bouger, de danser, de groover, de taper du pied. Jeune, on disait que j’étais ringard d’écouter des vieilles musiques. Aujourd’hui, j’en ai fait ma force et c’est ce qui fait l’artiste que je suis.



Est-ce qu’on apprend à danser comme on apprend à chanter ?

C’est une bonne question. L’école de comédie musicale m’a appris à chanter tous les répertoires, à placer ma voix, même dans des registres plus rock. Est-ce qu’on danse comme on chante ? Les respirations ne sont pas les mêmes, c’est pour ça qu’il y a très peu d’artistes d’entertainment capables de chanter et danser en même temps. Ça demande beaucoup de rigueur et d’efforts. Je m’y exerce sur mon tapis de course à la salle de sport (rires).


Le grand public t’a découvert dans la 10ème saison de la Star Academy. Comment en es-tu ressorti artistiquement ?

Grandi. C’était une expérience intense et très formatrice. Être coupé de nos téléphones nous a permis d’être pleinement concentrés sur l’artistique. On est obligé d’évoluer quand on est confronté à des gens du milieu tous les week-ends. En rencontrant Matt Pokora lors d’une masterclass, j’ai eu la confirmation de ce que je voulais faire. On apprend aussi à prendre confiance en soi, notamment quand on chante avec des artistes incroyables comme Christophe Willem, Louise Attaque et Feu! Chatterton. Sur scène, on est à égalité.


D’où te vient cette fibre artistique ?

Ma grand-mère était manuelle, artistique, elle faisait du piano et de la danse classique. Très jeune, elle m’a éduquée avec Gene Kelly. Je me souviens d’avoir été halluciné devant cet homme dans Chantons sous la pluie, capable de faire des claquettes et chanter en même temps. Plus tard, quand j’ai dit à ma mère que je voulais être dans le milieu artistique, elle m’a répondu : « Vas-y fonce ! Ne lâche pas, on te soutiendra toujours. » Elle avait eu envie de faire le Cours Florent mais mon grand-père ne l’avait pas voulu, par peur de ce métier « saltimbanque ». Le soutien de ma famille est précieux.


© Stan Delporte

Quels sont tes prochains projets ?

Je serai à La Ciotat pour un concours de chant le week-end prochain. Puis je vais faire un bout de vacances en août, je n’ai pas arrêté depuis la sortie de l’émission. Pour l’EP, je ne me précipite pas sur sa conception. Je laisse vivre mon premier titre et prends le temps de bien faire les choses.


Pour conclure cet entretien, aurais-tu une citation fétiche à me délivrer ?

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