top of page

Victor Belmondo, le septième art dans la peau !

Plus que passionné par son métier, Victor Belmondo est un réel cinéphile et acteur de talent. Un art qu'il apprend avec plusieurs formations et sur les plateaux de tournage. Victor enchaîne les petits rôles jusqu'à son premier vrai rôle secondaire dans l'excellent « Mon bébé » de Lisa Azuelos. Sa notoriété s'accentue au fil des projets pour celui qui est un amoureux de tous les cinémas. Rencontre avec Victor Belmondo, le septième art dans la peau !


© Lisa Lesourd

« Comment se passe ton confinement ? 

Ça se passe bien. Je fais un peu de sport même si le temps est un peu long. On fait avec. 

Au cinéma, on a pu te retrouver dans « Vous êtes jeunes, vous êtes beaux », « Versus » ou encore « Mon bébé ». À partir de quel âge as-tu compris que tu ferais de ta vie le métier d’acteur ? 

Je veux faire ce métier depuis tout petit. C’est à l’âge de douze ans, quand j’ai joué pour la première fois dans un court-métrage, que j’ai compris que je voulais faire acteur. Je suis vraiment plus que passionné par ça. Je lis des interviews d’acteurs en permanence, je regarde vraiment tout ce qui concerne ce métier. J’aime jouer des personnages, ressentir des émotions, rencontrer des gens. J’adore les ambiances de tournage, c'est souvent très familial. C’est un moment suspendu dans le temps qui n’existe pas. 

© Martin Lagardère

Après ton bac, tu pars te former à l’ESEC, une école de cinéma à Paris. 

L’ESEC n’est pas une formation pour les acteurs. Les deux premières années tu apprends les métiers techniques avec l’image, le son et la réalisation. Après, je me suis spécialisé dans le scénario. En apprenant ces métiers-là, ça m’a aussi formé en tant qu’acteur. De voir autant de films, d’acteurs et actrices pendant trois ans, je me suis beaucoup nourri sur ce métier. Avoir fait cette école, ça a développé une cinéphilie chez moi. J’ai aussi fait une formation au cours Peyran-Lacroix au théâtre de la Pépinière à Paris.

Tu as beaucoup étudié le scénario. Pour toi, quels sont les éléments qui font qu’un script est agréable à lire ? 

La simplicité, c’est-à-dire un scénario qui va à l’essentiel où il n’y a pas de fioritures. Ce qui est dur en écriture, c’est d’accepter d'épurer, de couper. On le ressent tout de suite. Si au bout de cinq pages, on en a déjà marre de le lire, c’est que c’est trop lourd. Ce n’est pas vraiment une question d’histoire mais surtout une question de forme. 

En temps normal, tu te rends dans les salles obscures cinq à sept fois par semaine. Quels sont les cinéastes que tu apprécies ? 

Quand je ne tourne pas, je vais très souvent au cinéma. En France, j’aime bien des réalisateurs comme Arnaud Desplechin, Quentin Dupieux, Gaspard Noé, Benoît Delépine, Xavier Beauvois avec qui j’ai travaillé récemment. Ce que j’adore quand je vais au cinéma, c’est découvrir des films indépendants de jeunes réalisateurs. J’ai beaucoup aimé « Lola vers la mer », « Papicha », « La fille au bracelet ». Après, j’apprécie beaucoup le travail d’Eric Toledano et Olivier Nakache, Hugo Gélin, Mehdi Idir et Grand Corps Malade. On a une belle diversité dans le cinéma français.