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Photo du rédacteurSamuel Massilia

Vincent Vinel, marié avec la musique !

Il se laisse carte blanche pour composer et interpréter ses morceaux, une liberté totale qui donne des titres émouvants comme l'est parfaitement « Paradis ». Homme positif, véhiculant des bonnes ondes à son public, Vincent est un artiste précieux, passionné par son métier qui ressent le besoin de partager un art qui rassemble les peuples. Rencontre avec Vincent Vinel, marié avec la musique !

© Ferdinand Malmouret, YaqMusic

« Nous avons tous découvert ton indéniable talent lors de la 6ème saison de The Voice où tu as épaté le jury, le public et les téléspectateurs de TF1. Trois ans après, que te remémore cet ascenseur émotionnel ?

C'est plein de souvenirs, surtout mon audition à l'aveugle où le public me découvrait pour la première fois. À ce moment-là, je me suis demandé comment surprendre le public. Je me suis réuni avec la prod, on est tombé d'accord sur la chanson d’Eminem et ça a très bien marché. Je n'en garde que des bons souvenirs.


Depuis cette formidable aventure, tu as proposé plusieurs singles. Comment définirais-tu ton univers musical ?

Je te dirais que c'est du Vincent Vinel (rires) ! Je fais de la pop ouverte, c’est-à-dire que je fais ce que je veux. Si j'ai envie de mettre du reggae dans du jazz je peux le faire. Je me laisse carte blanche pour écrire et composer mes morceaux. Si tu commences à te brider, tu brises ta créativité.


Où puises-tu ton inspiration ?

Ça peut dépendre de mon énergie du moment, de ce qui peut m’arriver dans ma vie. Parfois, je vais faire cinquante compositions en une semaine et d'autres fois je vais rester trois semaines sans rien faire. Je n'aime pas le syndrome de la feuille blanche, il faut que je compose absolument.


© Ferdinand Malmouret, YaqMusic

Pendant la période de confinement, tu as proposé sur ta chaîne YouTube des lives. C'était le meilleur moyen, pour toi, de véhiculer des ondes positives aux gens dans une période difficile ?

J'essaie d'être le plus positif possible même si on vit des événements que ne l'on a jamais vécus. C'était important pour moi, très humblement, de donner de la positive attitude dans ce moment compliqué. Ma façon de donner cette belle énergie passe par la musique. Je dirais que c'est ce que je sais faire de mieux (rires).


Tu sais conquérir le cœur et la sensibilité de chacun, et un jour c'est Claude Lelouch qui tombe sous ton charme et qui te propose de participer à son film « Les plus belles années d'une vie ».

J'étais très honoré de faire une petite apparition dans son film. On se rappelle tous de « Un homme et une femme » et c'était très cool de pouvoir intégrer l'histoire de cette façon. Je joue mon propre rôle, ça m’a amusé. Si une production a besoin pour une musique de film, on ne sait jamais (rires).


© Ferdinand Malmouret, YaqMusic

On le voit sur tes réseaux sociaux, tu es un gros bosseur. D'ailleurs, dans ta chanson « Paradis » tu dis « Je n'ai même pas eu le temps de comprendre tes sentiments ». Arrives-tu à prendre du temps pour d'autres loisirs ou la musique fait partie intégrante de ta vie ?

C'est un morceau que j'ai fait en impro totale ! On était en Belgique, à ICP, un des plus gros studios d'Europe, je me suis mis au piano et « Paradis » est né. Je suis marié avec la musique (rires). J'essaie de prendre plus de temps pour faire d’autre chose, prendre du recul sur ce que je fais. Mais ces derniers temps, je t'avoue que je me suis découvert une nouvelle passion pour ma PS4 (rires).


Quels conseils pourrais-tu donner à de jeunes chanteurs en herbe qui n'osent pas se lancer dans la musique ?

Ce qui est génial c'est qu'on est dans l'ère 2.0 donc pour faire de la musique aujourd’hui c’est beaucoup plus accessible. TikTok marche super bien, beaucoup de talents se font connaître sur ce réseau. Il faut s’accrocher, le travail paye à un moment donné. Il faut suivre sa route.

© Ferdinand Malmouret, YaqMusic

Avoir une bonne connaissance musicale aide à faire ce métier ?

Oui et non. En ce moment on commence doucement à quitter la trap pour le latino. Il y a plein de petits codes comme ça mais le problème c'est que tu uniformises beaucoup la musique. Je m'intéresse à énormément d’artistes très différents. Aujourd'hui, les gens font très attention à la sonorité du titre.


Quels sont tes futurs projets ?

Mon premier album est disponible sur Spotify et je compose actuellement le deuxième. Il y aura des petites surprises, je n'en dis pas plus (rires).


Que peut-on te souhaiter pour le futur ?

De continuer à kiffer la musique tous les jours et surtout continuer à vivre de ma passion. »

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