William Nadylam, conteur d'histoires !
Il a sillonné sans relâche les plateaux de tournages et les planches de théâtre de Paris à New-York en passant par Shanghai, Adélaide, Rio ou encore Yaoundé. William Nadylam a fait le tour monde et amène avec lui son ouverture d'esprit, sa philosophie du métier d'acteur et sa tendresse si rare et précieuse. Discuter avec William, c'est entré dans un monde de toutes les couleurs où se mélangent la ferveur pour un art et les souvenirs d'enfance. Rencontre avec William Nadylam, conteur d'histoires !

« William, on te retrouve actuellement dans la saison 2 de Parlement sur France.tv. De quoi ça parle ?
C’est le parcours initiatique de Samy, un jeune assistant qui arrive au Parlement européen comme un bleu, un néophyte complet un peu naïf. Il va essayer de faire son chemin au milieu de cette grosse machine un peu étrange et rébarbative. Samy est interprété par Xavier Lacaille, une usine à gaz à lui tout seul. C'est un acteur magnifique, un scénariste doué et bientôt on va le découvrir en tant que réalisateur. Dans la série, j’incarne Eamon, il travaille dans l’administration et va devenir l’interlocuteur de Samy. Mon personnage va, sans avoir l’air d’y toucher, lui expliquer les rouages de la machine qu’est le Parlement européen.
Cette série est une idée originale de Noé Debré. Comment as-tu rejoint cette aventure ?
Par le plus grand des hasards. J’ai tourné dans le film Stillwater de Tom McCarthy à Marseille. C’est un réalisateur étonnant. Le scénario me proposait deux, trois jolies scènes avec Matt Damon. J’y suis allé et j’ai remarqué que derrière Tom McCarthy il y avait Noé Debré et Thomas Bidegain, deux des joyaux de l’écriture scénaristique française qu’on aime beaucoup et qu’on connaît très bien. Ce sont deux personnalités très attachantes.
C’est donc sur ce tournage que j’ai rencontré Noé Debré, et ça a été le petit chemin de traverse pour aller vers la série Parlement. Au départ, ce projet me semblait un peu saugrenu. Je ne me voyais pas dedans, le Parlement européen ce n’est pas très excitant. Et à la lecture, je me suis rendu compte du potentiel qu’il y avait derrière. C’est la force de l’écriture qui m’a attiré là-dedans.

William, qu’est-ce qui t’a donné envie d’être acteur ?