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Youssef Hajdi : "Jean-Pierre Jeunet est un maître de l'orfèvrerie !"

Youssef Hajdi est sur tous les fronts. Sur le petit ou grand écran, en format série, film ou publicité, Youssef est comme un poisson dans l'eau dans le grand océan du cinéma Français. Artiste validé, Youssef Hajdi transmet son expérience et permet à la jeune génération de toucher du doigt leur rêve de cinéma. Son cœur fait plus de 13m2 et ses journées bien remplies ne l'empêchent pas de jeter des cœurs sur ses partenaires de jeu un dimanche soir, à 20h...


© Rémy Tortosa

« BigBug le nouveau film de Jean-Pierre Jeunet est à découvrir dès le 11 février sur Netflix. Youssef, quel en est le pitch ?

Le film se passe dans un futur proche, en 2045, où les robots Yonix font partie prenante de notre vie et nous accompagnent au quotidien. Et le jour d’un bug informatique, ces robots vont se retourner contre la race humaine.


Un projet très audacieux qui n’a pas pu se faire pour le cinéma…

On sort dans plus de 150 pays, c’est potentiellement un demi-milliard de personnes pour voir le projet, c’est extraordinaire ! Jean-Pierre Jeunet a tenté pendant des années de faire ce film pour le cinéma mais ça n’a pas marché. Netflix l’a accepté en quarante-huit heures. Le cinéma reste un endroit où on vit des émotions ensemble. C’est unique et ça ne sera jamais remplacé, mais Netflix a pris le relais d’une autre façon de vivre le cinéma et les séries.


© Bruno Calvo

BigBug est tourné dans les studios de Bry-sur-Marne avec un décor incroyable et des partenaires de jeu cinq étoiles…

Pour la petite anecdote, Jean-Pierre Jeunet avait eu la gentillesse de me proposer un rôle dans Micmacs à tire-larigot en 2009. À la fête de fin de tournage, il me dira : « Je penserais à toi pour un rôle plus conséquent. » Treize ans après, il a tenu sa promesse en me faisant confiance avec ce sublime rôle. On était en pleine période de confinement et j’ai eu la chance de pouvoir aller sur les plateaux et faire mon travail.


Tourner en huis clos créer une densité servant le propos. Plusieurs acteurs et membres de l’équipe technique dans le même milieu, ça crée des énergies électriques et en même temps, ça crée des rencontres extraordinaires. J’ai beaucoup échangé avec Isabelle Nanty. Elle m’a épaulé, accompagné. J’ai eu un vrai coup de cœur pour Isabelle, autant en amitié qu’artistiquement. Je souhaite à n’importe quelle personne de ce métier de pouvoir croiser le talent et l’humanité d’Isabelle Nanty.


© Bruno Calvo

Lors de notre interview en mars 2019, tu m’avais dit : « Jean-Pierre Jeunet est très fié à l’image, il est dans la perfection de ses plans. »

C’est un maître de l’orfèvrerie. Il fait partie des cinq metteurs en scène dans le monde où dès le premier plan, on est capable de dire que c’est un film de Jean-Pierre Jeunet. Il a une vraie identité et elle se fait remarquer sur le plateau où le moindre détail à un sens. Tout est travaillé en amont pour que l’image soit la plus parfaite et la plus parlante pour le spectateur.


En 2045, tu veux quel monde ?

Ce genre de film peut faire rendre compte à l’humanité que si on continue à rester focalisé sur les réseaux sociaux et à la modernité à son apogée, on risque justement de perdre en humanité. J’espère qu’en 2045 il y aura plus de liens les uns avec les autres.


En parlant de ça, tu as tendu la main à un joli projet de l'école Kourtrajmé...

J’ai eu beaucoup de chance de travailler avec le talentueux réalisateur Maurad Dahmani et son acteur principal Soulaymane Rkiba pour un court-métrage sur les sourds et malentendants. Parfois, on a l’impression d’aider les gens mais finalement, ce sont eux qui vous aident. »


BigBug le 11 février sur Netflix !

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