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Photo du rédacteurSamuel Massilia

Bakary Diombera : "Le Sénégal est un pays incroyable."

Dans Banlieusards 2, il retrouve Noumouké, en pleine transition de l'adolescence vers l'âge adulte, après six mois derrière les barreaux, « il n’avait jamais connu ça. » Passionné de rap et de fiction, Bakary Diombera s'imaginait jouer à la place des acteurs, et à garder pour modèle le grand Denzel Washington. Rencontre avec un jeune comédien à la bonne humeur communicative.


© @portfolihomayoun

« Bakary, on te retrouve dès aujourd’hui dans Banlieusards 2 sur Netflix. Quelle présentation ferais-tu de Noumouké, ton personnage ?

Il est insouciant, influençable et très impulsif. Noumouké est aussi attachant, il veut juste s'en sortir dans la vie. J’aime sa spontanéité et sa joie de vivre.


Le clip du film Trop Bizarre est signé Kery James avec Alonzo, Sadek et Kofs…

Ça a été très fatigant, comme t’as pu le voir, on m’a beaucoup fait courir (rires). Deux mois de tournage à Bois l’Abbaye, c’est devenu la famille et une joie de retourner sur les lieux du décor.



Les trois frères Traoré vont se réunir avec un voyage en Afrique. Comment s’est passé le tournage au Sénégal ?

J’y ai déjà tourné avec le film Twist à Bamako de Robert Guédiguian. J’ai donc retrouvé quelques amis de l’équipe technique. Le Sénégal est un pays incroyable, toujours aussi apaisant, et le peuple aussi généreux. Pour te dire, on est resté une semaine de plus avec Leïla. Je me souviens de moments incroyables où on dansait dans nos chambres (rires).


Quels réalisateurs sont Leïla Sy et Kery James ?

Leïla est une femme incroyable avec un grand cœur, elle tient un plateau comme personne ne le tient. C’est pareil avec Kery James. Je l’ai rencontré pour la première fois il y a cinq ou six ans. J’étais petit, j’avais de grosses joues et j’étais en claquettes chaussettes, et le feeling était tout de suite passé. Ça reste un moment incroyable quand il m'a fait monter sur la scène du Bercy.



Bakary, le grand public a pu te découvrir dans Braqueurs avec le rôle de Modi. D’où vient cette envie d’être acteur ?

J’ai fait plein de choses dans ma vie. Petit, j’allais me présenter à tous les gros événements et j’ai commencé à bosser sur plusieurs événements. Un jour, il manquait un speaker pour le Golden Block, je l’ai fait et les gens ont bien aimé. De là, j’ai eu envie de me lancer dans les milieux artistiques. Ensuite, un éducateur du 93 que je connaissais m’a dit de passer le casting du film La vie scolaire. Je n’avais pas de rôle, mais Mehdi Idir et Grand Corps Malade m’en ont écrit un. Ils m’ont ouvert les portes du cinéma et aujourd’hui, je continue à me battre dans ce game.


Quels sont tes prochains projets ?

Le Salaire de la peur arrive prochainement sur Netflix et un film d’auteur bientôt.


Pour conclure cet entretien, aurais-tu une citation fétiche à me délivrer ?

« La folie c’est de toujours faire la même chose, et s’attendre à un résultat différent » d'Albert Einstein.

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