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Barbara Probst, des notes et des mots !

Biberonnée à la culture dès sa plus tendre enfance, Barbara Probst brille dans la peau de Claire Caldeira, costumée en avocate dans la très ambitieuse et réussie série Le Code sur France 2 où le jeu de Barbara dépasse la simple interprétation pour aller vers la création et nous rendre un personnage plus vrai que nature. Pétillante, Barbara chasse l'hiver du visage humain par son sourire et sa bienveillance. La douceur de son âme, l'énergie de son enfance et l'abnégation dans son travail devraient, en toute logique, la faire rayonner à l'international. Rencontre avec Barbara Probst, des notes et des mots !


© Angela Harrington

« Le 1er décembre sera diffusé Le Code, la nouvelle série judiciaire de France 2. Barbara, comment s’est présenté ce beau projet entre tes mains ?

Grâce à mes super agents ! J’adore recevoir de jolis projets, surtout pour France Télévision que j’affectionne particulièrement. Quand j’ai reçu ce scénario, j’ai trouvé le thème génial. Ça faisait longtemps que la télévision française n’avait pas abordé de séries judiciaires sous cet angle-là. Au départ, j’ai auditionné pour le rôle d’Elodie, l’assistante merveilleusement jouée par Catherine Demaiffe. Très vite, on est revenu vers moi pour le rôle de Claire. J’ai passé un nouvel essai et effectivement, ça a fait sens.


Tu as vite connecté avec Claire Caldeira ? Daniel Njo Lobé m'a dit que tu avais énormément travaillé ton rôle !

Je n’aborde pas tous mes rôles de la même manière. Pour Claire, j’avais besoin de mieux comprendre le métier d’avocate. Je n’en avais ni les codes ni le jargon. Ado, en visite avec le collège j’ai assisté à un procès mais ça restait très flou. J’ai donc pris ma carte d’identité pour aller à la grande cité judiciaire de Paris et j’ai été extrêmement surprise de voir à quel point c’était facile d’y entrer, de passer de salles en salles. J’ai passé des heures à observer des avocats de différentes générations, à écouter leurs façons de plaider, leurs rythmes…


Après l’observation, il y a tout le travail du scénario, du texte qu’on a vraiment fait en équipe avec le créateur de la série Lionel Olenga et ses auteurs (Nicolas Robert et Cécile Even) ainsi que le producteur Stéphane Drouet. On a eu trois jours de lecture à la table, ce qui est très rare aujourd’hui ! On a aussi été extrêmement bien accompagnés par la chaîne. De grandes discussions se sont mises en place pour peaufiner la langue de chaque personnage. J’avais déjà travaillé avec certains comédiens mais je ne connaissais pas personnellement Naidra Ayadi. Je l’admirais évidemment déjà en tant qu’actrice mais la rencontrer a été une révélation, mon grand coup de cœur.


C’est une série judiciaire mais aussi très chorale…

Cette bande d’avocats lumineux, sympathiques et complexes est la force de la série ! Au-delà du travail, on s’est vraiment amusés. J’avais beaucoup de scènes avec Théo Frilet, un bonheur de garçon et d’acteur. On se connaissait puisqu’on avait été marié il y a une dizaine d’années dans Saïgon l’été de nos 20 ans, une mini-série d’époques pour France 3, que nous avions tournée au Cambodge. Ce n’était pas difficile de jouer nos moments de complicité. Je n’ai jamais autant ri sur un tournage.



Le Code a eu un très joli succès au Festivals Séries Mania de Lille...

Séries Mania est un super festival. J’ai eu la chance d’y aller avec Missions (dont la saison 3 sort sur OCS le 23 décembre !) et ça prend une ampleur géniale chaque année. Ils font un beau travail. Il faut se rappeler qu’on a tourné en pleine pandémie. Ce festival était l’occasion de nous retrouver pour enfin fêter ce tournage. C’était génial ! De plus, à la télé ou au cinéma, ce n’est pas comme au théâtre où on a un retour direct du public. C’était hyper précieux de voir les réactions des premiers spectateurs. Ce prix qui est revenu à Daniel célèbre vraiment la série !


Vous avez eu des retours de la part d’avocats ?

Pour le scénario, les auteurs se sont accompagnés d’avocats pour les conseiller dans l’écriture. Un vrai procès peut durer des mois. Ici, il faut réussir à le faire tenir sur un épisode. C’est la force des auteurs de s’autoriser quelques libertés. Ça reste une fiction de divertissement et une série populaire mais nous sommes très proches de la réalité !