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Camille Aguilar, une jeune actrice qui monte !

Dernière mise à jour : 1 mars 2020

Prochainement à l'affiche du film « Papi-Sitter » avec Olivier Marchal et Gérard Lanvin, Camille Aguilar est transportée par la magie de son métier. Bluffante dans « Elles... Les filles du Plessis », cette franco-espagnole est une véritable comédienne caméléon qui ne laisse rien au hasard. Travailleuse acharnée et brillante professionnel, elle délivre une très belle interprétation dans la comédie familiale de Philippe Guillard que le grand public pourra découvrir dans les salles obscures le mercredi 4 mars. Rencontre avec Camille Aguilar, une jeune actrice qui monte !

© Anthony Passant

« On te retrouve le 4 mars prochain dans le film « Papi-Sitter » avec Gérard Lanvin et Olivier Marchal. En quelques lignes, peux-tu nous raconter le synopsis du film ?

C’est l’histoire d’une jeune fille qui va passer son bac. Elle a envie de partir en expédition écologie et pas du tout d’avoir ce diplôme. Ses parents s’en vont travailler sur un paquebot et ils sont obligés de demander au grand-père paternel de s’occuper d’elle. Papi André accepte mais au même moment il y a le grand-père maternel qui vient. Ils sont tous les deux différents : André est un ancien gendarme et Teddy tient une boîte de nuit. Camille va se mettre au milieu et va tout faire pour qu’on la laisse tranquille. C’est une comédie familiale qui fait du bien.


Comment as-tu eu connaissance de ce film ?

Il y a deux ans, sur le tournage d’une série, j’ai rencontré une régisseuse qui s’appelle Justine. Elle travaillait à la production et elle a eu entre les mains le scénario du film, elle a pensé à moi et m’a donné les coordonnés de la directrice de casting.


Comment décrirais-tu ton personnage ?

C’est hyper surprenant car à dix-sept ans elle sait déjà ce qu’elle veut. Elle est très têtue et sûre d’elle comme on peut l’être à son âge. Elle ment et manipule son entourage. Ce n’est pas une vicieuse, elle a surtout peur et c’est sa manière de contrôler les choses.


Quelle était la relation sur le tournage avec Olivier Marchal et Gérard Lanvin ?

Ça s’est très bien passé. Ils ont été bienveillants. Je me sentais à ma place. On a travaillé ensemble normalement. Sur le tournage c’était un plaisir, j’ai beaucoup appris, on a eu une équipe technique formidable qui participé à cette belle ambiance.



Il y a quatre ans, dans le téléfilm « Elles... Les Filles du Plessis » diffusé sur France 3, tu incarnais Jacqueline Lopez une adolescente tombée enceinte de son violeur. Quel travail as-tu fourni pour entrer dans la peau d’une femme violée ?

Je me suis documenté en regardant des vidéos sur l’époque du film, les années 60, et la condition de la femme, comment était considéré le viol à ce moment-là en France. Il fallait que je trouve la façon dont elle le vivait. Je me suis basé sur la gêne, la timidité et la naïveté.


Travailles-tu tes rôles de la même façon ou bien tu t’adaptes selon le registre ?

Oui, mais sur une comédie, je vais travailler plus le rythme, c’est plus particulier dans ce sens que le registre dramatique. Chaque rôle a une histoire de vie différente, un parcours, ça demande du travail parce qu’il faut le découvrir, le comprendre, le connaitre.


Tu as suivi une formation à l’école de théâtre l’Entrée des Artistes. Qu’est-ce qui t'a poussé à apprendre ce métier ?

Vers l’âge de 11 ans j’ai pris des cours de théâtre. Je me sentais vivante et j’aimais ça. Il a fallu que je choisisse ce que j’allais faire à 18 ans et je voulais surtout être heureuse dans ma vie. Je ne me suis pas posé de questions. Tout ce que je voulais c’était jouer. Dans cette école, ils ne te mettaient pas dans une vitrine pour ressembler à tout le monde. Elle m’a énormément aidé car elle te poussait à être à l’aise avec ta nature. Tout le monde à un talent mais il y a du travail à fournir. C’est un métier qui demande beaucoup de rigueur. Quand tu regardes les acteurs que tu admires, tu observes leur façon de travailler et tu apprends d’eux. Ça sort pas d’un chapeau, ils travaillent beaucoup leur personnage et leur histoire.


© Anthony Passant

Quel est ton rapport avec le cinéma ? Es-tu cinéphile ?

Je pourrais l’être plus. J’ai passé un mois de promo avec Gérard et Olivier, ils parlaient de plein de films que je n’avais pas vus. Je me suis fait une liste et je les remercie, ça me permet de grandir ma culture cinématographique.


As-tu des projets pour les mois à venir ?

Je suis actuellement en tournage à Marseille pour un téléfilm avec Fred Testot. J'ai fait des apparitions dans des séries qui sont des créations de TF1 et qui sortiront très prochainement. Et je vais tourner dans le prochain long-métrage d’Alexandre Castagnetti qui a réalisé « Tamara ».


Que peut-on te souhaiter pour le futur ?

Du travail, du bonheur, des belles histoires à raconter, à défendre et un succès pour Papi- Sitter ! »


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